Municipales 2025 : Stéphane Iloko prêt à conquérir la Mairie de Libreville

A un peu moins de trois mois de l’ouverture de la campagne électorale pour le premier tour des élections municipales, les différents états majors multiplient les réunions en vue de peaufiner les stratégies de conquête des suffrages des gabonais. C’est notamment le cas du Large Rassemblement Arc-en-ciel (LRA) de Stéphane Germain Iloko Boussengui, dont les cadres se sont réunis ce dimanche 22 juin 2025 autour de quelques associations du Grand Libreville.
L’objectif de cette rencontre qui s’est déroulée au siège du parti à Akanda dans le Nord de Libreville était clairement de définir les contours liés à la participation du LRA aux futures élections municipales, sénatoriales et législatives. Au sujet des municipales, Stéphane Germain Iloko Boussengui et ses camarades ont des projets relativement ambitieux. « On m’a proposé une liste pour le deuxième arrondissement j’ai dit qu’un seul arrondissement ce n’est pas intéressant », a indiqué le candidat malheureux à l’élection présidentielle de 2025, parlant de la stratégie de conquête des mairies d’arrondissement de la capitale.
Libreville au cœur des ambitions du LRA
La réunion stratégique a permis au président du LRA de détailler sa vision pour la ville de Libreville et de marquer sa volonté d’aller au-delà d’une candidature symbolique. « Il faut prendre deux arrondissements, comme ça nous pourrons négocier la mairie centrale », a-t-il déclaré devant les responsables associatifs présents. Pour Stéphane Iloko, la capitale n’est pas un bastion à négliger et les ambitions du parti sont claires : jouer les premiers rôles. « Pourquoi ne pouvons-nous pas avoir la mairie centrale ? J’ai donc proposé que nous ayons deux listes », a-t-il ajouté avec détermination, précisant que l’objectif est d’avoir un poids politique conséquent au sein du Conseil municipal.
Si les moyens financiers sont souvent un obstacle pour les formations émergentes, Stéphane Iloko refuse de faire de l’argent un frein à l’action politique. « Le problème ne se situe pas au niveau de l’argent. La vraie question à ce stade est celle de savoir où sont les équipes et comment travailler ? » a-t-il insisté. Pour le leader du LRA, l’essentiel est ailleurs : il faut structurer l’action, fédérer les compétences locales et surtout proposer un programme solide. « Il faut écrire un projet car nous n’allons pas aller aux élections sans projet », a-t-il martelé, appelant à la mobilisation générale de ses partisans en vue des prochaines échéances.
GMT TV