SEEG : 118 milliards pour la modernisation des infrastructures de production d’eau
Dans le but d’impulser une nouvelle dynamique à un pays à la traîne en matière de développement infrastructurel, les autorités de la transition ont identifié 5 piliers dont l’amélioration des infrastructures stratégiques. Parmi ces infrastructures de base, plusieurs infrastructures énergétiques qui ont d’ailleurs fait l’objet d’un protocole d’accord entre Suez, PAM Saint Gobain et la Société d’Energie et d’Eau du Gabon pour un montant de 118 milliards FCFA sur 5 ans. Accord portant notamment sur la modernisation des infrastructures de production et de distribution d’eau.
Outre le Programme intégré pour l’alimentation en eau potable et l’assainissement de Libreville (PIEPAL) en cours d’exécution avec le soutien de la Banque africaine de développement (BAD), le secteur de l’eau devrait être renforcé grâce à l’appui des français Saint-Gobain PAM et Suez. En marge du forum Gabon-France qui s’est tenu à Paris au cours de la visite du général-président Oligui Nguema, ces deux entités leaders français de leurs segments respectifs, ont conclu avec la SEEG, un protocole d’accord pour un montant de 118 milliards de FCFA.
Un peu plus de deux mois après avoir rencontré les autorités gabonaises, les responsables des deux entités ont donc profité de ce premier forum d’affaires réunissant les deux pays, pour conclure ce deal visant d’une part à renforcer les capacités d’affermage pour la production et la distribution de l’eau potable dans les zones urbaines et périurbaines de la SEEG comme c’est le cas au Sénégal, et d’autre part à renforcer les capacités de maintenance des stations d’épuration comme c’est le cas en Égypte pour Suez.
Amélioration de la qualité de l’eau grâce à des réseaux en fonte ductile
Autre point important de cet accord qui devrait lui, être pris en charge par Saint-Gobain PAM, la modernisation des canalisations d’eau potable. Le groupe français qui a notamment permis la construction de 85 kilomètres de canalisations permettant le transport de l’eau entre le fleuve Sénégal et Nouakchott en Mauritanie, devrait ainsi apporter son expertise à la SEEG via ce partenariat stratégique et ainsi favoriser l’amélioration de l’adduction d’eau potable entre les zones urbaines et rurales du pays grâce notamment à ces réseaux sanitaires en fonte ductile, qui selon ses experts, « apportent également une valeur ajoutée en termes de joints d’étanchéité, car ils éliminent les risques d’écoulement des eaux usées, qui peuvent polluer les sols et les eaux souterraines et endommager les canalisations voisines ».