Se laver les mains peut paraître banal, pourtant, ce geste simple est l’un des moyens les plus efficaces pour éviter de tomber malade ou de transmettre des microbes à ceux qui nous entourent comme ne cesse de le rappeler l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Au Gabon comme ailleurs, cette action reste encore trop souvent négligée, aussi bien à la maison que dans les lieux publics ou les structures de santé, d’où l’importance de sensibiliser les personnes pour sauver des vies.
Chaque jour, nos mains touchent des objets sales tels que des poignées de porte, téléphones, des billets de banque, et bien d’autres. Sans même s’en rendre compte, on porte par la suite ces microbes à la bouche, aux yeux ou à d’autres parties du corps. Résultat, des infections comme la grippe, la gastro entérite, ou même des maladies plus graves peuvent se propager rapidement. Pourtant l’Organisation mondiale de la santé (OMS) le rappelle, un bon lavage des mains peut stopper la propagation de certaines bactéries, protéger les enfants contre de nombreuses maladies. Et à la maison, il peut préserver toute la famille.
L’hygiène des mains est une habitude indispensable pour tous !
Pour l’organisme onusien en charge de la santé, les mains notamment des travailleurs de la santé jouent un rôle essentiel dans la sécurisation des malades. De ce fait, le personnel soignant ne doit pas négliger les 5 moments clés de l’hygiène des mains « avant de toucher un patient, avant une procédure de désinfection, après un risque d’exposition à un liquide corporel, après avoir touché un patient, après avoir touché l’environnement du patient » précise l’OMS. Ainsi promouvoir l’hygiène des mains, c’est un acte de prévention, un réflexe à adopter dès le plus jeune âge et un message à faire passer, dans les familles, les écoles, les marchés, les entreprises, les églises.
Il ne suffit pas de mouiller les mains à l’eau claire. Un lavage efficace, c’est au moins 30 secondes avec de l’eau et du savon, en frottant bien entre les doigts, sous les ongles, et jusqu’aux poignets précise l’OMS. Quand on n’a pas accès à de l’eau, une solution hydroalcoolique est préconisée. Cette méthode est apparue depuis les années 1990 et son efficacité a été prouvée notamment en matière de diminution de l’incidence des infections associées aux soins et dans la diminution des infections et colonisations à Staphylococcus aureus, notamment les souches résistantes à la méthicilline.
GMT TV