Santé : les Etats-Unis et l’Argentine quittent l’OMS
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L’Organisation mondiale de la santé (OMS) traverse une passe difficile suite à la fin de l’adhésion des Etats-Unis, principal donateur et partenaire de l’organisation onusienne mais aussi de l’Argentine. Une décision, qui selon un article publié le 31 janvier par le site d’information en ligne The Conversation, aura un impact considérable sur le continent Africain.
Une crise profonde secoue l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Laquelle crise est consécutive au retrait des Etats-Unis et de l’Argentine de l’organisation onusienne en charge de la santé. Une décision qui menace les programmes de santé essentiels en Afrique, affaiblira la capacité des pays africains à faire face aux urgences sanitaires et pourrait entraîner une hausse de la mortalité et des maladies sur le continent comme l’ont souligné des experts en droit de santé dans The Conservation.
L’OMS en difficulté
Pour le cas des Etats-Unis, la fin de l’adhésion à l’OMS s’explique par le fait que Donald Trump juge exorbitante la contribution financière du pays qui est de 18% du budget global de l’Organisation mondiale de la santé. En l’absence du financement des USA, l’OMS sera contrainte de réduire ses services qui incluent notamment la lutte contre le VIH/Sida, avec comme risque de mettre en péril les progrès réalisés pour mettre fin au Sida d’ici 2030. Les services de soins de santé primaires, la santé maternelle infantile, l’accès à des services de santé essentiels de qualité, notamment la prévention et le traitement de la tuberculose et le paludisme.
De son côté, l’Argentine a justifié son départ par le fait que lors de la crise du Covid-19, elle avait constaté de « profondes différences dans la gestion sanitaire » notamment un confinement de 5 mois nous apprend le Monde dans un article publié ce 5 février 2025 considéré comme étant plus long confinement de l’histoire de l’humanité faisant environ 130 000 morts. A cela s’est ajouté « l’influence politique de certains Etats ».
L’Afrique en danger
Les dégâts d’une telle décision se feront ressentir surtout sur le continent Africain qui fait face à de nombreuses épidémies ces dernières années à l’instar de la variole du singe ou encore le Marburg. Face à cette situation, l’Union africaine, parmi une multitude d’autres organismes et dirigeants, a déjà exhorté le président américain à reconsidérer sa décision.Toutefois, le ministre de la santé argentin, Mario Lugones a indiqué à travers une publication sur son compte X que « quitter l’OMS ne signifie pas quitter l’OPS (Organisation panaméricaine de la santé), qui est préexistante et dépend de l’Organisation des Etats américains (OEA) » a-t-il précisé.
GMT TV