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Référendum : installation des Commissions électorales le 4 novembre 2024

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Les préparatifs pour le référendum constitutionnel du 16 novembre 2024 progressent au Gabon. Le 4 novembre prochain, une étape clé sera franchie avec la prestation de serment des membres des Commissions électorales locales et consulaires, un moment crucial pour garantir la transparence et le bon déroulement du scrutin.

Convoqués par le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité, les présidents et membres des bureaux des commissions prêteront serment devant la Cour Constitutionnelle de la Transition. Cette cérémonie officialise leur engagement et leur mission, les plaçant sous le signe de l’intégrité et de la responsabilité dans la gestion des opérations électorales. La prestation de serment vise également à rappeler l’importance de la transparence et du respect des règles lors de ce vote, qui revêt un caractère historique.

Un processus engagé pour la réforme constitutionnelle

Ce référendum fait suite au dévoilement, le 21 octobre dernier, du projet de Constitution par le président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguema. Lors de son discours, il a invité les citoyens à étudier attentivement le texte soumis et à saisir les enjeux de cette réforme. Les consultations menées au cours du dialogue national ont été le socle de ce projet constitutionnel, qui vise à renouveler les institutions gabonaises et à les adapter aux ambitions d’une gouvernance plus inclusive et moderne.

Le texte en question propose des modifications essentielles pour le cadre institutionnel du pays, avec des mesures destinées à renforcer les droits des citoyens, la transparence et l’équilibre des pouvoirs. Ces objectifs s’inscrivent dans une volonté des autorités de la transition de garantir un avenir stable et démocratique pour le Gabon.

Un appel à la participation citoyenne

Ce 16 novembre, les Gabonais seront donc appelés à se prononcer pour ou contre cette nouvelle Constitution. Le gouvernement espère une forte mobilisation pour ce scrutin qui marque un tournant dans l’histoire du pays. En plus de renforcer l’engagement citoyen, ce vote pourrait bien poser les bases d’un Gabon renouvelé, où chaque voix contribuera à dessiner le futur de la nation.

Casimir Mapiya

« Mieux vaut une vérité qui fait mal, qu'un mensonge qui réjouit. » Proverbes berbères

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