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Référendum 2024 : les partisans du Non à l’offensive à Lambaréné et Franceville

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Si leur campagne semble moins démonstrative que celle de la coordination nationale pour le oui, les partisans du non au référendum sont bel et bien sur le terrain afin d’échanger avec leur compatriote. La preuve de Lambaréné dans la province du Moyen-Ogooué en passant par Franceville dans le Haut-Ogooué, les leaders politiques de ce camp ont investi le terrain pour délivrer leur message et convaincre les populations de rejeter avec force le projet de Constitution. 

En effet, handicapé par un manque de moyen financier semble-t-il les partisans du non ont privilégié la mise en place d’une campagne de proximité. C’est notamment le cas pour la plateforme « Réferendum je vote NON » conduite par Marc Ulrich Malekou qui a sillonné ce lundi 11 novembre certains quartiers de la ville du Grand blanc afin d’édifier les populations sur les incongruités contenus dans le projet de Constitution qui sera soumis à leur vote le 16 novembre prochain. 

Des dispositions discriminatoires dans le projet de Constitution

Tout en invitant les habitants de la commune de Lambaréné à se rendre massivement aux urnes le 16 novembre prochain, les membres de cette plateforme ont expliqué les raisons de voter contre ce texte qui priverait aux Gabonais certaines libertés comme l’article 43. « Cet article montre que si on m’envoie en diplomatie 3 ans avant les élections, cela me rend inéligible, alors que je suis parti pour honorer mon engagement à représenter mon pays à l’étranger », a indiqué Marc Ulrich Malekou. 

Du côté de Franceville c’est le front du NON objectif, conduit par Jean-Rémi Yama, dont le coordonnateur Marcel Libama a sillonné le mardi 12 novembre, le 4e arrondissement de la commune. S’appuyant sur les articles 43, 50, 123,2, 42 , 123 et bien d’autres, le député de la Transition a martelé la dangerosité de ces dispositions. « Je refuse qu’au Gabon, en lieu et place d’un président, on ait un roi qui a tous pouvoirs. Cette Constitution ne protège pas les populations de l’expropriation (…) Cette Constitution ne nous parle que des garanties, nous voulons qu’elle aille au-delà, qu’on ait une Constitution qui puisse défendre, protéger et respecter les droits et libertés des populations sans parler du mandat présidentiel qui est anachronique.», a-t-il martelé.

Morel Mondjo Mouega

Titulaire d'une Licence en droit, l'écriture et la lecture sont une passion que je mets au quotidien au profit des rédactions de Gabon Media Time depuis son lancement le 4 juillet 2016 et de GMTme depuis septembre 2019. Rédacteur en chef

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