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Présidentielle 2025 : Michel Ongoundou dénonce une décision politique après le rejet de sa candidature

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Il aura attendu une semaine après le rendu de la décision de la Cour constitutionnelle pour briser le silence. Ce jeudi 27 mars 2025, le candidat recalé à la présidentielle du 12 avril 2025, et président de REAGIR, Michel Ongoundou Loundah, a animé une conférence de presse au cours de laquelle il a dénoncé une décision politique à propos du rejet de sa candidature par la plus haute juridiction du pays.

D’emblée, Michel Ongoundou Loundah a dénoncé une décision entachée d’irrégularités et de manœuvres politiques. « Le droit a été écarté, la vérité déformée, et la justice instrumentalisée », a-t-il affirmé, fustigeant un processus qu’il juge biaisé. Selon ce dernier, son dossier, pourtant en conformité avec les exigences légales, a été rejeté sur la base d’un recours qu’il qualifie « d’opposition abusive, introduite sous couvert de l’article 87 du Code électoral ».

Une manoeuvre orchestrée par la branche usurpatrice du parti REAGIR

Le président de REAGIR accuse par ailleurs une structure illégitime d’avoir orchestré son exclusion, faisant référence sans les citer aux membres du parti qui occupent actuellement le siège du Charbonnage. « Ce n’est pas un électeur, mais une structure illégitime, la branche usurpatrice du parti REAGIR, qui a porté l’opposition à ma candidature devant la Cour constitutionnelle », a-t-il dénoncé, estimant que cette manœuvre n’avait pour but que d’écarter un candidat gênant. « Cette opposition a servi, non pas à défendre le droit, mais à garantir des intérêts téléguidés par le pouvoir en place, aux antipodes de l’intérêt général et du bien du peuple gabonais », a-t-il ajouté.


Au-delà de son cas personnel, Michel Ongoundou voit dans cette décision un symptôme plus large d’un verrouillage politique. « La plus haute juridiction n’a pas jugé au nom du droit : elle a tranché au nom d’un pouvoir », a-t-il martelé, avant d’ajouter : « Le rejet de ma candidature n’a pas seulement écarté un homme. Il a révélé un système. Un système qui redoute la contradiction, qui fait résolument obstacle au changement, et qui falsifie les règles pour se maintenir au pouvoir ». Malgré cette mise à l’écart, il assure ne pas abandonner la lutte. « Le combat pour la justice continue, même lorsque la loi est manipulée », a-t-il conclu, appelant les gabonais à rester vigilants.

Karl Makemba

Engagé et passionné, Karl Makemba met son expertise et sa plume au service d’une information rigoureuse et indépendante. Fidèle à la mission de Gabon Media Time, il contribue à éclairer l’actualité gabonaise avec une analyse approfondie et un regard critique. "La liberté d'expression est la pierre angulaire de toute société libre." – Kofi Annan

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