Présidentielle 2025 : Marc Ulrich Malekou appelle au boycott

Le mardi 25 mars dernier, à Libreville, la Coalition pour la rupture avec la FrançAfrique et le système PDG-Bongo-CTRI a donné le coup d’envoi de sa campagne de boycott de l’élection présidentielle prévue pour le 12 avril prochain. À l’occasion de ce lancement, son président, Marc Ulrich Malekou, a exprimé son mécontentement face à l’absence de candidats qui correspondent aux valeurs et idéaux défendus par la coalition.
Selon Marc Ulrich Malekou, les candidats actuellement en lice pour cette élection ne répondent pas aux aspirations profondes des Gabonais, évoquant un fossé grandissant entre les élites politiques et les attentes de la population. « Notre idéal repose sur la fin des accords avec la FrançAfrique et le système Bongo-PDG-CTRI, qui précarise les Gabonais depuis plus de 60 ans », a-t-il affirmé avec conviction.
Un boycott pour mettre fin au régime Bongo-PDG-CTRI
Le Président de cette Coalition a également fustigé le fait que l’élection à venir semble être une simple réunion d’individus soutenant un système qu’il qualifie d’inadéquat. « C’est un regroupement de personnes défendant tout sauf une attaque frontale contre le système Bongo-PDG-CTRI et les intérêts de la Françafrique », a-t-il indiqué. Il faut souligner que cette position met en lumière une frustration croissante au sein de la population gabonaise face à un système politique souvent perçu comme obsolète et déconnecté des réalités du peuple.
En ce qui concerne le processus électoral, Marc Ulrich Malekou a souligné que celui-ci n’est pas encore pleinement engagé. Il a notamment évoqué la campagne anticipée du Président-candidat, Brice Clotaire Oligui Nguéma, qui pourrait biaiser le processus. « Nous sommes à quelques heures de l’ouverture officielle de la campagne, et nous avons encore le temps d’informer les Gabonais sur le bien-fondé de cette initiative », a-t-il déclaré, appelant à une sensibilisation active et de proximité pour mobiliser les électeurs.
La Coalition pour la rupture avec la FrançAfrique et le système PDG-Bongo-CTRI entend ainsi inciter le peuple gabonais à prendre conscience de l’importance de leur choix électoral et à réfléchir à l’avenir politique du pays. La campagne de boycott pourrait être un tournant décisif dans le paysage politique gabonais, si elle parvient à susciter un élan populaire significatif.
GMT TV