A La UneDerniers articlesJUSTICE

Port-Gentil : la justice toujours silencieuse sur la mort de Lionel Rockewa

Ecouter l'article

Arraché brutalement à sa famille dans la nuit du 17 au 18 décembre 2023 à Port-Gentil dans la province de l’Ogooué Maritime, les responsables du meurtre du jeune Lionel Rockewa seraient toujours en liberté. Inhumé le dimanche 28 janvier 2024, les instances judiciaires semblent se muer dans un silence prolongé concernant la mort du jeune homme après plus d’un mois. 

C’est le fait divers qui alimente les conversations dans la ville minière depuis le 18 décembre 2023. Si l’affaire Lionel Rockewa avait fait un tollé sur la toile gabonaise, il est tout de même scandaleux que les dénonciations et les demandes de justice se soient limitées aux réseaux sociaux et dans les médias. En effet, malgré les témoignages et l’ouverture d’une « enquête », les choses semblent être restées au point mort. 

Une autre affaire étouffée par la justice gabonaise ? 

C’est la question qu’on serait en droit de se poser au regard du silence qui prévaut depuis la mort du jeune Lionel Rockewa. En effet, depuis le décès de ce jeune compatriote, le parquet de Port-Gentil semble être dans l’incapacité d’apporter la lumière dans cette affaire qui défraye la chronique. Pas de communication sur la soit disante enquête qui aurait été ouverte, pas de présumé meurtrier mis aux arrêts ou interrogés. 

Du côté des autorités judiciaires, silence radio. Comment comprendre qu’avec les témoignages et autant de détails après plus d’un mois, aucune information n’aurait été apportée? Est-il impossible pour les justiciables de mettre la main sur les auteurs du meurtre du jeune Lionel Rockewa dans une si petite ville qu’est Port-Gentil? Le flou dans cette affaire serait-il entretenu? Autant de questions qui demeurent sans réponse. 

Rappelons que dans la nuit du 17 au 18 décembre 2023, Lionel Rockewa âgé de 20 ans serait passé de vie à trépas après des coups infligés par des militaires « cagoulés » au quartier chic précisément aux trois manguiers. Une sentence qui lui aurait coûté la vie pour avoir transgressé le couvre-feu. Vivement que justice soit faite! 

Esther Kengue

Diplômée en Communication des organisations, l'écriture est une vocation que je mets au quotidien au profit de la rédaction de Gabon Media Time pour servir mon pays.

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page