Port-Gentil : grève de la faim des ex-agents de la Foselev Gabon
22 ex-agents de Foselev Gabon, une société spécialisée dans le levage, la manutention, la logistique terrestre et maritime, la métallurgie et la tuyauterie industrielle, la maintenance industrielle et le génie civil, ont entamé une grève de la faim à Port-Gentil. Ces travailleurs, licenciés abusivement depuis 2020, réclament le paiement de leurs droits et indemnités, qu’ils attendent toujours quatre ans après leur licenciement.
La grève de la faim, menée à l’entrée de Foselev Gabon, vise à attirer l’attention sur les conditions de vie désastreuses des ex-employés. Ils dénoncent non seulement leur licenciement sans compensation adéquate, mais également la perte d’un des leurs, faute de moyens pour des soins médicaux.
Cri de détresse des ex-agents de Foselev
Les ex-agents, confrontés à des conditions de vie extrêmement difficiles, ont choisi de protester devant les locaux de leur ancien employeur au Camp Boiro dans le 4ème arrondissement de Port-Gentil. Depuis 2020, ces familles vivent dans une extrême précarité. Licenciés avec seulement une fraction de leur salaire, ils ont été laissés sans ressources suffisantes pour survivre. Leurs enfants sont déscolarisés, ils peinent à se nourrir, à se loger et à subvenir à leurs besoins de base.
Cette situation de précarité a poussé ces familles à interpeller les autorités de la Transition pour une intervention urgente. « Nous demandons au président de la République de nous sauver », a déclaré l’un des grévistes. L’un des leaders de cette grève, explique que cette action désespérée est leur dernière tentative pour obtenir justice et réparation sinon ils se laissseront mourir puisque c’est ce que voudrait leur ancien employeur , Guillaume Gay, un ressortissant français.
Ces travailleurs, dont les vies ont été bouleversées par des licenciements qu’ils qualifient d’injustes, attendent toujours de recevoir les compensations financières qui leur sont dues. Les ex-agents de Foselev Gabon espèrent que leur grève de la faim incitera les autorités à prendre des mesures immédiates pour résoudre leur situation. Ils demandent non seulement le paiement de leurs indemnités, mais aussi la reconnaissance de l’injustice qu’ils ont subie.