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Port-Gentil : Agnel Adjeté Abegué au gnouf pour coups mortels sur sa petite-fille de 4 ans

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Agnel Adjeté Abegué, grand-mère de la petite JJS scolarisée au jardin d’enfants Les flamboyants a comparu devant le juge d’instruction, le lundi 4 mars, 2024. Elle a été placée sous mandat de dépôt à la prison centrale du Château pour coups mortels sur sa petite-fille âgée de 4 ans. 

Les détails de cette tragédie ont été révélés au cours d’une audience qui s’est déroulée le lundi 4 mars 2024. Dans cette affaire deux personnes avaient été interpellées à savoir la grand-mère, Agniel Adjeté Abegué et la directrice du jardin d’enfants. Après 10 jours de détention provisoire à la maison d’arrêt de Port-Gentil, la directrice accusée de non assistance à personne en danger est désormais en liberté provisoire. La grand-mère a été placée sous mandat de dépôt et risque 12 ans de réclusion criminelle.

12 ans de réclusion criminelle encourus

Après une première détention provisoire de 10 jours à la maison d’arrêt de Port-Gentil, les deux femmes ont été présentées devant le juge le lundi 4 mars 2024. Le procureur de la République a requis un mandat de dépôt pour Agniel Adjeté Abegué, la grand-mère présumée auteur de coups mortels. Une demande appuyée par les conclusions préliminaires d’un rapport médical indiquant que le décès de la fillette a été causée par une hémorragie interne résultant d’un traumatisme crânien. Selon l’article 232 du Code pénal, la présumée coupable encourt une peine de 12 ans de réclusion criminelle.

Quant à Pauline Sambayi, directrice du jardin d’enfants les Flamboyants, elle a bénéficié d’une mise en liberté provisoire. Son inculpation pour omission de porter secours, en vertu de l’article 248 du code pénal devrait servir de leçon à toute personne témoin de maltraitance infantile.

Pour rappel, en novembre 2023, la petite fille fréquentant le jardin d’enfants municipal aurait été victime de maltraitance. L’institutrice, ayant constaté des hématomes sur le corps de l’enfant, a rapidement alerté la directrice de l’établissement. Malgré un entretien avec l’auteure présumée, cette dernière n’aurait fait l’objet que d’une réprimande de la part du responsable de l’école. De manière tragique, en février, la fillette n’a pas repris le chemin de l’école et a succombé à l’hôpital de Ntchengué.

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