Ozangue : 5 familles à la rue après un incendie ravageur !

Un incendie déclenché au quartier Ozangue, le jeudi 15 mai 2025, a mis cinq familles à la belle étoile. Selon des témoignages recueillis sur place, l’origine des flammes restent inconnues. Cependant, il est certain que le feu a été attisé par la vétusté des habitations avec des planches mortes. La bravoure du voisinage a permis d’éviter le pire en ne ménageant aucun effort pour maîtriser la situation.

Ce sont 21 personnes, du plus jeune au plus vieil âge qui sont désormais sans abris à derrière l’église Bethel à Ozangue. Cet incident a caisenka perte de tout leurs effets, du vêtement au document. Si aucune perte en vie humaine n’a été recensé, ces derniers se retrouvent malheureusement sur la liste des sinistrés et désormais sans abris de la capitale et demandent de l’aide.

Le début d’un long calvaire !

Alors que le quartier était quiet, un drame, à l’origine inconnue a chamboulé le cours des choses.«C’était en après-midi. Les gens se reposait et tout d’un coup du feu s’est répandu, on ne sait d’où ni comment », a déclaré une sinistrée. L’après-midi du 15 mai marquera les mémoires de ces nombreuses familles qui ne savent à quel Saint se vouer. 

Les flammes se sont rapidement propagée à l’ensemble des habitations en raison de l’une des maisons qui étaient en planches. Aucun bien n’aura été récupéré par ces victimes. «C’est allé trop vite on n’a même pas eu le temps de récupérer les actes de naissances ou même les diplômes,  rien, on a tout perdu», a déploré larmoyante la sinistrée.

Que s’est-il donc passé ?

Les sinistrés se sont réfugiés pour certains chez des voisins bienveillants, d’autres dans la cour, à la belle étoile. De nombreuses questions taraudent les esprits. D’où provenait cette flamme? Était-ce un acte volontaire ou involontaire ? Était-ce un court circuit ? Dans cette détresse, certains en sont à leurs second sinistre. « Je suis venue ici car je venais de perdre ma maison avec tout. Et aujourd’hui me revoici dans le même drame. Je suis fatiguée »,a-t-elle confié larmoyante.

Face à cette situation critique, les familles sollicitent un toit d’urgence et des fournitures scolaires pour leurs enfants. En attendant, les sinistrés continuent d’ erre,  sans savoir ce que demain leur réserve. «Nous ne sommes plus habitués à vivre en famille et d’autres sont leur propre famille». Aux autorités compétentes d’apporter une réponse à l’appel de ces familles.