Okondja : un pasteur appréhendé pour tentative de résurrection

département de la Sébé-Brikolo dans la province du Haut-Ogooué. Dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux le 11 février dernier, les éléments de la gendarmerie ont mis la main sur un pasteur qui aurait tenté de ramener à la vie un enfant déclaré mort avec des prières. Une scène qui a laissé les populations sous le choc. 

La ville d’Okondja a été le théâtre d’un fait divers qui a fait couler encre et salive. Il s’agit notamment de l’arrestation d’un pasteur qui tentait de ressusciter un enfant avec des prières alors que ce dernier avait déjà été déclaré décédé par une sage femme d’une structure hospitaliere de la place. C’est donc animé d’un zèle et sur demande de la mère que l’homme a décidé de défier les lois de la nature. 

Une résurrection impossible

Convaincue que l’enfant pouvait revenir à la vie, la mère aurait fait appel au pasteur. Et de là commença la séance de prière qui a alerté tout le voisinage. Ces derniers choqués de la scène et outrés ont appelé la brigade de gendarmerie afin de venir mettre un terme à ce vacarme qui ne devait en aucun cas produire la résurrection attendue par les parents et le pasteur. Après plusieurs tentatives, les éléments des forces de l’ordre ont réussi à ouvrir la porte et sont tombés nez à nez avec les protagonistes en pleine action, qui ont exprimé leur déception du fait que l’intrusion aurait empêché de ramener l’enfant à la vie. 

« Ah Seigneur Jésus, il commençait déjà à ouvrir les yeux. La mère elle-même l’a vu. C’est pas grave, le problème est déjà entre les mains de Dieu. Pourtant l’enfant commençait déjà à ouvrir les yeux » a déploré  le pasteur. De son côté, la mère très remontée semblait croire à cette résurrection. « Personne n’enterre mon enfant » a-t-elle menacé. Une histoire qui remet au goût du jour certaines pratiques qui ternissent la réputation des véritables serviteurs de Dieu et qui interroge également sur l’état mental de la mère. Est-elle réellement en pleine possession de toutes ses facultés ? Quoi qu’il en soit, la justice décidera de leur sort.