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Ntoum-Donguila : le piteux état de la route, l’autre symbole de l’échec du régime PDG

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Parsemé de nids de poule et d’obstacles de tous genres, l’axe Ntoum-Donguila dans la province de l’Estuaire est dans un très mauvais état, tout comme plusieurs autres à travers le pays. D’à peine 30 km, ce tronçon est un véritable calvaire pour les populations. Celles-ci ne savent plus où donner de la tête en raison de la forte dégradation routière de cette voie, attendant un signe du CTRI. 

Les routes dans la province de l’Estuaire laissent fortement à désirer comme plusieurs à travers le Gabon. C’est le cas notamment du tronçon Ntoum-Donguila long d’environ 30 kilomètres dans le département du Komo-Mondah, où les buses et les ponts en bois sont défectueux. Un tronçon pourtant très important en matière de tourisme, mais la forte présence des bourbiers et des autres crevasses rend difficile la circulation des populations et des transporteurs routiers. La situation est alarmante, et les populations excédés par cette souffrance s’en remettent aux plus hautes autorités de la transition. 

Ntoum-Donguila, une route de l’enfer

C’est l’enfer pour les habitants de cette zone, car le premier gros obstacle à affronter est dans un premier temps le pont en bois.Construit avec deux billes d’Okoumé posées de part et d’autre avec des planches par dessus, cette infrastructure de fortune sert de passerelle aux populations. Un autre problème se présente ensuite, l’absence de signalisation pour avertir les automobilistes du danger. Résultat, le risque de tomber dans le vide et d’endommager son véhicule dans le lac qui s’est formé au fil des ans, se multiplie. 

S’il est vrai que cette situation qui met à mal les populations ne date pas d’aujourd’hui, ces derniers déplorent jusqu’à lors ce supplice qui complique leur quotidien, et les oblige à vivre isolé « la route c’est le développement, tout passe par elle. Malheureusement le mauvais état de ce tronçon nous empêche d’écouler nos produits agricoles parce que les transporteurs routiers ne passent plus par ici en raison de l’état de route fortement dégradé, nous marchons jusqu’à Donguila-Centre » a déploré une habitante du village Elong-Eko.

Gageons que dans les délais, le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) prêtera une attention particulière pour voler au secours de ces compatriotes qui espèrent comme tous les autres des routes pour vaquer à leurs occupations mais aussi jouir de l’essor vers la félicité bafoué par le régime Bongo-Pdg qui n’a fait que plonger les gabonais dans une précarité extrême en les privant de tout.

Geneviève Dewuno Edou

Diplômée en journalisme,je suis chargée des rubriques Santé en plus d’être l’une des voix derrière de nombreux reportages de GMTtv. L'écriture, la pose de voix, la présentation du Journal télévisé sont les principales tâches que j’exécute et pour lesquelles je mets mes capacités au quotidien au profit de la rédaction de Gabon Media Time.

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Un commentaire

  1. Raison pour laquelle les personnages qui siègent au conseil départemental sont des pdgistes et sont à l’origine de ce calvaire que vivent les populations. Les populations sont obligées,elles-mêmes de rafistoler les ponts cassés. Le tronçon Ntoum-Donguila fait 28km et non 30km.Nous avons des carrières de graviers qui peuvent servir pour habiliter ce 28km.

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