Meyo-Kyè : 2 gabonaises interpellées avec des stupéfiants cachés dans leurs parties intimes
Décidément les trafiquants de stupéfiants ne manquent pas d’ingéniosité quand il s’agit du transport de leur marchandise. La preuve avec l’information relayée le 20 novembre dernier par le quotidien L’Union faisant état de l’interpellation à Meyo-Kyè dans la province du Woleu-Ntem de deux jeunes filles âgées d’une trentaine d’années qui auraient tenté de faire passer des stupéfiants des « kobolos » et du chanvre indien notamment en provenance du Cameroun en les dissimulant dans leurs soutiens. Une tentative déjouée par les gendarmes.
Les autorités gabonaises sont résolument engagées dans la lutte contre les stupéfiants. Après l’interception de 1561 tablettes de cannabis, soit environ 1,4 tonne, d’une valeur estimée à 140 millions de FCFA le 4 novembre dernier au Port-Môle de Libreville, 2 gabonaises se sont fait prendre avec des stupéfiants.
Des kobolos dans les soutiens
Les deux femmes, identifiées comme Gaina-Vanelle Mengue m’Ondo, commerçante dans un chantier d’orpaillage, et son amie Nicole Frieda-Folyse Obame Maganga, tentaient de franchir la frontière entre Kyè-Ossi et Bitam. Elles transportaient du Tramadol, détourné de son usage médical et utilisé comme stupéfiant sous le nom de « kobolos » , ainsi que du chanvre indien. Selon le récit du quotidien L’Union, les gendarmes, en alerte ont rapidement détecté leur stratagème. Les substances étaient soigneusement dissimulées dans leurs soutiens-gorge et serviettes hygiéniques pour contourner les contrôles.
Ces récentes interpellations soulignent l’ingéniosité des trafiquants pour échapper aux contrôles. Cependant, elles mettent également en lumière la détermination des forces de sécurité à contrer ces réseaux. En effet, face à l’ampleur du problème, les autorités gabonaises ont redoublé de vigilance avec des contrôles plus pointilleux.
Par ailleurs, la lutte contre les stupéfiants ne s’arrête pas à l’arrestation des passeurs. Il s’agit aussi de démanteler les circuits de production et de distribution, souvent transfrontaliers. A cet effet, les forces de police nationales ont émis un avis de recherche afin de de mettre la main sur le présumé baron d’une importante cargaison de drogue interceptée par la douane gabonaise le 4 novembre dernier. Dans cette lutte contre les substances nocives, les autorités gabonaises ont joint aux opérations de contrôle la sensibilisation des populations notamment les plus jeunes