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Libreville : l’État prévoit 11 milliards pour la réhabilitation de l’axe Sibang-Bambouchine

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Dans le cadre de la réhabilitation des voiries urbaines dans le Grand-Libreville, au titre des grands chantiers prioritaires retenus, figure la réhabilitation de la route Sibang-Bambouchine située dans le 6ème arrondissement de Libreville. Dans un état de dégradation avancée depuis plusieurs années, cet axe routier va pouvoir bénéficier d’une cure de jouvence complète à hauteur de 11 milliards de FCFA selon le Plan national de développement de la transition (PNDT) 2024-2026. 

Le développement des infrastructures routières est d’une importance capitale dans la stratégie de gouvernement de transition afin d’améliorer les conditions de vie des compatriotes. Pour ce faire, le gouvernement dans son Plan national de développement de transition sur la période de 2024-2026 ambitionne aménager et réhabiliter les routes nationales prioritaires. Notamment celle de Sibang-Bambouchine, dont les travaux d’aménagement seront entièrement financés par l’Etat. 

Un lifting complet pour l’axe Sibang-Bambouchine

Il faut dire que cette nouvelle viendra contribuer considérablement à l’amélioration du quotidien des habitants de cette partie de la ville. Puisque depuis des années déjà, les habitants se plaignaient des énormes bourbiers sur cet axe qui complique le déplacement des riverains. Lesquels bourbiers ont été causés par la société GFRA, qui durant 3 années, n’a pas pu faire le travail de reprofilage qui lui avait été confié. 

Ainsi l’aménagement de la route Sibang-Bambouchine contribuera également à développer l’économie dans cette partie du pays. Puisque disposant d’un débarcadère où se déroule une intense activité, notamment la pêche artisanale. Un lieu très fréquenté par les touristes, les commerçants et même les usagers. La modernisation de cette voie contribuera également à renforcer la connectivité entre quartiers du sixième arrondissement, tout en facilitant le transport des personnes et des marchandises dans cette zone. 

Notons que l’établissement d’un réseau intégré de transport et de communication s’inscrit dans la feuille de route du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI). C’est le moyen par excellence de communication le plus utilisé  dont la réalisation requiert rigueur dans sa conception et efficacité dans l’exécution des travaux. Gageons que les entreprises adjudicataires sauront respecter ces principes pour le bien des populations.

Casimir Mapiya

« Mieux vaut une vérité qui fait mal, qu'un mensonge qui réjouit. » Proverbes berbères

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