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Libreville : des fissures visibles sur les poutres de la passerelle du Lycée national Léon Mba

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Encore en attente d’être livrée par l’entreprise Faco Construction, la passerelle en construction pour rallier les deux côtés de la voie express face au Lycée national Léon Mba révèle déjà des imperfections. En effet, les poutres principales présentent des fissures étroites qui pourraient à terme, menacer l’ouvrage et constituer un danger pour les usagers. 

C’est assurément le fait le plus époustouflant qu’il soit. La passerelle piétonne devant le Lycée national Léon Mba présente déjà des défauts au niveau des fondations alors qu’il est censé être livré dans quelques mois. Ces fentes dans les poutres principales seraient recouvertes de ciment. Un fait qui suscite énormément de questions auprès de l’opinion publique.

Un travail bâclé par Faco construction ?

En effet, la société à qui l’Etat avait confié les travaux de construction d’un certain nombre de passerelles sur la voie expresse dont cette infrastructure, pourrait être soupçonnée de travail bâclé. Le mission de contrôle ne devait pas échapper aux critiques.  Sauf à en expliquer l’origine et prendre l’engagement d’y remédier sa livraison. 

Des corrections à apporter rapidement, dans les conditions visant à garantir la mobilité et la sécurité des milliers de personnes, en majorité les élèves du Lycée national Léon Mba et du Collège d’enseignement secondaire Léon Mba qui vont l’emprunter en période scolaire.

Des fissures superficielles sur la passerelle du Lycée national Léon Mba

Consciente de cette urgence, la mission de contrôle Groupement ECTA BTP SGEC-BTP rassure les usagers et les autorités. Selon le quotidien l’Union N° 14265 paru le 30 juin 2023, les experts ont déclaré que « les fissures sont superficielles et normales ». D’après eux, il y a toujours un temps d’observation et les fentes qui sont apparues sur les poutres principales ne compromettent pas les piles centrales qui portent la passerelle. 


La mission de contrôle a tenu à préciser que ce genre de phénomène se produit naturellement dans la construction de tout type d’ouvrages d’arts. « Qu’ils soient en béton armé, en bois ou en béton précontraint », ont-ils ajouté. Après la livraison de ces passerelles, l’entreprise et la mission de contrôle assurent l’entière responsabilité et pourraient se charger de corriger d’éventuelles imperfections, conformément aux engagements pris lors de l’attribution de ce marché par l’Etat gabonais.

Esther Kengue

Diplômée en Communication des organisations, l'écriture est une vocation que je mets au quotidien au profit de la rédaction de Gabon Media Time pour servir mon pays.

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