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Libreville : ARISE IIP et les Eaux et forêts lancent la restauration de 17 hectares de mangroves

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Le jeudi 26 juillet dernier, ARISE IIP et le ministère des Eaux et forêts ont lancé, par l’entremise de la Direction générale des écosystèmes aquatiques, une opération de reboisement des mangroves à Angondjé-Ntom, dans la commune d’Akanda. Marquant la célébration de la Journée internationale des mangroves, cette initiative vise à restaurer 17 hectares de cet écosystème.

Il n’est un secret pour personne que le Gabon abrite certaines des plus grandes mangroves du monde et dispose d’une biodiversité exceptionnelle, reconnue comme l’un des poumons de la planète. Le pays affiche un engagement résolu dans la préservation de l’environnement. C’est dans cette optique, qu’après l’acquisition d’un aéronef destiné à la surveillance des mangroves, les autorités publiques, en partenariat avec ARISE IIP, ont lancé une initiative pour assurer la pérennité de cet écosystème. 

Pour la préservation de l’environnement

La cérémonie de lancement a été marquée par la présence de hautes personnalités telles que le ministre des Eaux et Forêts, le Général Maurice Ntossui Allogo, le PDG d’Arise Gabon, Gagan Gupta, le Délégué Spécial de la Commune d’Akanda, le Général Jean-Claude Sipamio Berre, et le représentant régional de l’UNESCO, Éric Voli Bi. Cette opération découle d’un protocole d’accord signé entre le ministère des Eaux et Forêts et le groupe ARISE, en vue de la conservation et de la préservation des mangroves, avec l’appui de plusieurs partenaires scientifiques et techniques telles que le LAGRAC-UOB, l’IRAF-CENAREST, l’ANPN et KEVA Initiative.

Les mangroves jouent un rôle crucial dans la lutte contre les changements climatiques, servent de nurseries pour les poissons, préviennent les inondations et protègent contre les vents violents. Entre 2018 et 2021, 70 hectares de ce précieux écosystème ont disparu, soit 3%. Ce constat de l’Agence gabonaise d’études et d’observations spatiales démontre l’urgence de restaurer cette espèce pour la durabilité environnementale et la résilience des communautés locales. 

Cette initiative démontre une fois de plus la détermination du Gabon à préserver ses richesses naturelles et à contribuer activement à la protection de l’environnement mondial.

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