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Libreville : Arboretum Raponda walker nouvelle cible des vendeurs de terrains 

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Alors que les habitants de Malibe 1 dans la commune d’Akanda au nord de Libreville font face à des menaces d’expropriation et à une vente vertigineuse de parcelles de terrains parfois en toute illégalité dans ladite zone, l’Arboretum Raponda walker serait également devenu une cible privilégiée pour les vendeurs de terrains. C’est ce qui ressort du message d’avertissement de l’ Agence Nationale des Parcs Nationaux ( ANPN) à l’endroit de ceux qui s’adonneraient à la vente illégale de terrains au sein du parc. 

S’appuyant sur le décret N⁰460/PR/MEF, l’agence rappelle que l’arboretum Raponda walker est un site classé dans le but de participer à la préservation de la biodiversité au sein de la commune d’Akanda, encore appelée la ville dans le parc. C’est pourquoi ayant vraisemblablement eu vent de certaines tentatives de ventes de terrains au sein du site ou aux alentours, perpétrées non seulement par les populations locales, mais également des personnes qui viendraient d’ailleurs. 

« Au cours de ces derniers mois, nous avons été confrontés à plusieurs demandes d’attribution de parcelles au sein du l’arboretum Raponda walker sous prétexte qu’une partie de la zone aurait été déclassée », indique le communiqué de l’agence nationale des parcs nationaux, qui s’insurge contre ces actes illégaux. 

L’agence précise que, « À ce jour, aucun texte de déclassement de l’arboretum Raponda walker n’a été adopté et seules les dispositions du décret N⁰460/PR/MEF demeure applicables ». La question est alors de savoir quelles sont les personnes qui se cachent derrière ces ventes de terrains au sein du site protégé ? Il revient à l’ANPN d’ouvrir une enquête auprès des services compétents afin de mettre le grappin sur ces compatriotes véreux tout en espérant que certains agents de l’agence n’y soient pas impliqués. 

Notons que le développement actuel de la commune d’Akanda fait en sorte que de nombreux compatriotes s’adonnent à des activités de vente de terrains en toute illégalité. Une situation qui n’est pas sans conséquence plus que par la suite, les terrains vendus sont réclamés soit par l’Etat soit par leurs propriétaires.

Casimir Mapiya

« Mieux vaut une vérité qui fait mal, qu'un mensonge qui réjouit. » Proverbes berbères

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