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Journée internationale des éléphants : le Gabon toujours en quête de solutions pour une coexistence pacifique

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C’est sous le thème « Favoriser la coexistence hommes-éléphants » que l’Institut de Recherches Agronomiques et Forestières (IRAF-CENAREST) a organisé la quatrième édition de la Journée mondiale de l’éléphant à Libreville. Cet événement a rassemblé des experts de divers horizons pour réfléchir à des solutions concrètes visant à réduire le conflit Homme-faune, qui continue de causer d’importants dégâts matériels et de coûter des vies humaines dans les zones rurales du pays.

Le drame récemment survenu à Ekouk, où une mère de famille a été tragiquement tuée par un éléphant, a mis en lumière l’ampleur de ce conflit. Pour les populations rurales, l’éléphant est devenu un symbole de peur et de destruction, alimentant des appels croissants à abattre ces animaux. Cependant, les éléphants jouent un rôle crucial dans l’écosystème, en particulier en Afrique centrale, où le Gabon abrite la plus grande population de pachydermes. Leur protection est donc essentielle pour maintenir l’équilibre écologique de la région.

A quand une coexistence pacifique Homme-éléphant ?

Face à cette situation, la recherche de solutions de coexistence pacifique entre les hommes et les éléphants est devenue une priorité pour les autorités et les chercheurs gabonais. Pour tenter de répondre à ce défi, des experts venus du Cameroun, de la République du Congo, du Tchad, du Japon et du Gabon se sont réunis à Libreville pour trois jours de discussions et d’échanges. Ces travaux, présidés par le Pr Christophe Roland Zinga Koumba, directeur de l’IRAF-CENAREST, ont permis d’explorer des approches innovantes pour réduire les conflits tout en assurant la conservation des éléphants.

Les débats ont porté sur des stratégies variées. « La récurrence des stratégies autour des éléphants, nous impose aujourd’hui de nous questionner sur la manière d’arrêter ces stratégies. L’un de ces questionnements concerne le rapport entre le régime alimentaire de l’éléphant, qui est un herbivore strict, et la récurrence des agressions contre les hommes », a relevé Pr Christophe Roland Zinga Koumba. 

L’éducation et la sensibilisation des communautés locales ont également été identifiées comme des leviers essentiels pour encourager une cohabitation plus harmonieuse. Toutefois, malgré les efforts déployés notamment par des Organisations non gouvernementales telles que Space for giant, la question demeure : à quand une coexistence pacifique entre les hommes et les éléphants au Gabon? En attendant des solutions durables, la Journée mondiale de l’éléphant a rappelé l’importance de poursuivre les recherches et de renforcer la collaboration pour protéger ces animaux tout en garantissant la sécurité des populations humaines.

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