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INPTIC : montée au créneau des enseignants pour le paiement des vacations

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L’Institut national de la poste, des technologies de l’information et de la communication (INPTIC) dirigé par Landry Badiali est actuellement au cœur d’une crise liée au non-paiement des vacations. Pour la deuxième année consécutive, les enseignants vacataires et permanents de l’établissement  n’ont pas reçu leurs paiements, malgré les assurances des autorités et la disponibilité des fonds. Une situation qui a conduit à une montée au créneau de ces enseignants.

Selon des informations parvenues à la rédaction de Gabon Media Time, il y a quelques semaines, un collectif d’enseignants vacataires de l’établissement dirigé par Landry Badiali a décidé d’entamer une grève pour réclamer le paiement de leurs vacations. Ce mouvement de protestation a mis en lumière les conditions précaires dans lesquelles les enseignants de l’INPTIC exercent.

Des promesses mais toujours rien

Si l’ambition de l’Institut national de la poste, des technologies de l’information et de la communication est d’offrir aux jeunes gabonais une formation de qualité dans le domaine du numérique, il semblerait que l’établissement ait oublié que sans des formateurs satisfaits son objectif est difficilement atteignable. En effet, depuis deux ans déjà, ces enseignants font face à des impayés. Au regard de la précarité dans laquelle ils sont plongés, ils n’auraient eu d’autre choix que de monter au créneau pour exprimer leur mécontentement.


Suite à la grève, une rencontre aurait eu lieu entre les représentants des enseignants vacataires et les autorités de l’INPTIC, dont le Directeur général adjoint (DGA), Davy Moussavou, le Directeur des études et le responsable financier. Lors de cette réunion, les autorités auraient promis que le paiement des vacations serait effectué courant mai. Pourtant, selon les plaignants, bien que les bailleurs de fonds aient versé les fonds nécessaires, ni les enseignants vacataires, ni les enseignants permanents n’ont reçu leur paiement. Une situation incompréhensible pour ces enseignants.

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