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IDH : 33,4% de Gabonais vivent en dessous du seuil de pauvreté

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Le mercredi 13 mars dernier le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) a rendu public son Rapport sur le développement humain 2023-2024 avec comme principal thème « Sortir de l’impasse : repenser la coopération dans un monde polarisé ». Ainsi, pour le cas spécifique du Gabon, ledit rapport revient largement sur les données de la pauvreté qui laissent entrevoir que plus de 30% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté. 

Principale épine sous le pied du gouvernement, avec la problématique de l’emploi, de l’accès aux soins de santé, à l’eau et à l’électricité, la question de la pauvreté peine à être résolue depuis des décennies. Une situation pour le moins préoccupante puisque puisque les données des organismes internationaux laissent entrevoir que sous le régime du président déchu Ali Bongo Ondimba, le taux de pauvreté a sensiblement augmenté : de 33,4% en 2017, il est passé à 33,9% en 2022. 

Le taux de pauvreté en légère baisse entre 2023-2024

Dans son rapport sur la période 2023-2024, le Programme des Nations unies pour le développement analyse l’indice mondial de pauvreté multidimensionnelle (IPM) qui mesure la pauvreté compte tenu de diverses privations qui touchent les personnes dans leur vie quotidienne, notamment une santé menacée, une éducation insuffisante et un niveau de vie bas. Ainsi, le rapport indique que l’intensité des privations se situe à 44,7%, le pourcentage de population vulnérable à la pauvreté multidimensionnelle est de 18,4%, quand celui de population vivant dans une situation de pauvreté multidimensionnelle extrême est de l’ordre de 5,1%. 

Par ailleurs, le PNUD révèle que 33,4% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté. Plus précisément, un tiers de la population de 2,3 millions vit avec moins de 2,15 dollars par jour soit un peu moins de 1 500 FCFA. Des chiffres pour le moins alarmants qui, conjugués avec les problématiques de gouvernance auxquelles fait face le pays, devraient interpeller les plus hautes autorités sur la nécessité de proposer des politiques publiques plus efficaces pour réduire la pauvreté. 

Morel Mondjo Mouega

Titulaire d'une Licence en droit, l'écriture et la lecture sont une passion que je mets au quotidien au profit des rédactions de Gabon Media Time depuis son lancement le 4 juillet 2016 et de GMTme depuis septembre 2019. Rédacteur en chef

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