Haute Banio : cri de détresse de l’école publique de Malembe
Dans le département de la Haute Banio, l’école publique de Malembe fait face à une situation critique, révélée dans un reportage diffusé sur Gabon 1ère. Confrontés à de multiples difficultés, les enseignants et le directeur de l’établissement, Bertrand Fouty, ont lancé un appel urgent aux autorités de la Transition, notamment à la ministre de l’Éducation nationale, Camélia Ntoutoume Leclercq.
Dans de nombreuses localités de l’arrière pays, les conditions d’apprentissage sont difficiles. C’est le cas à Malembe, entre absence de lieux d’aisance, de matériels didactiques et de bâtiments administratifs, le Directeur en appel à l’action des autorités. A quelques jours de la fin des cours, il serait judicieux que le ministère de l’Education nationale trouve des solutions pour offrir de meilleures conditions aux enfants de la localité dès la rentrée prochaine.
Des conditions d’apprentissage défavorables
A Malembe le constat est alarmant. En effet, l’école fait face à un manque criant de ressources essentielles telles que les tables-bancs, les salles de classe, les bureaux, et même les sanitaires. Les tableaux sont défectueux, et l’absence d’équipements est patente. Dans cette école primaire du département de la Haute Banio, les difficultés sont multiples et compromettent sérieusement le bon déroulement des activités éducatives.
« L’école est en mauvais état. Il n’y a pas assez de tables-bancs, et nous sommes obligés d’entasser les élèves », a déploré Mavoungou Makanga, enseignant de Malembe, illustrant ainsi la réalité quotidienne vécue dans cet établissement. De son côté le directeur a souligné une autre lacune majeure : l’absence totale de bâtiment administratif. Cette situation compromet la gestion administrative de l’école, la gestion des manuels et autres documents. Ce qui nuit à son bon fonctionnement global.
Face à cette situation préoccupante, les enseignants, le personnel administratif et les élèves de l’école publique de Malembe lancent un appel pressant aux autorités compétentes. Ils espèrent que leurs voix seront entendues et que des mesures concrètes seront prises pour remédier à ces problèmes urgents, garantissant ainsi un environnement éducatif sûr, sain et propice à l’apprentissage.
GMT TV