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Haut-Ogooué : le Gen. Oligui Nguema promet le désenclavement de la province

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Dans le cadre de sa tournée républicaine, le président de la Transition, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema, est arrivé à Franceville le vendredi 17 juillet. Accueilli chaleureusement par la population, le numéro 1 gabonais a profité de l’occasion pour annoncer une série de travaux notamment le désenclavement du Haut-Ogooué.

Le billet d’avion coûte cher et le voyage en train est souvent long et incertain. Rallier la province du Haut-Ogooué est un véritable calvaire. Tenter l’aventure altogovéenne par la route est une véritable course d’obstacles. Conscient de cette situation, le président de la Transition a annoncé des travaux sur les axes Ndjolé-Lastourville, Makokou-Okondja avec l’installation de péages. 

Le désenclavement du Haut-Ogooué, un projet salutaire

Au cours de son allocution à la place des fêtes, le Général Oligui Nguema s’est insurgé contre le niveau de développement du Haut-Ogooué. « En 14 ans vous avez eu quoi dans le Haut-Ogooué? C’est notre argent qui partait à l’étranger ». Il a également souligné les défis actuels notamment ceux liés à l’accès à cette province. « Les trains et l’avion sont les seules options car la route relève encore du parcours du combattant », a-t-il reconnu. 

Face à cette situation, le président de la Transition a annoncé des travaux d’infrastructure importants pour améliorer la connectivité de la province. Parmi les projets phares, figurent les travaux sur les axes Ndjolé-Lastourville et Makokou-Okondja. Ces travaux incluront l’installation de péages qui veilleront à un usage raisonné de la route pour une meilleure longévité.

Le désenclavement de cette province est un projet salutaire pour les populations et les opérateurs économiques, qui peinaient à faire circuler leurs marchandises en raison de l’impraticabilité des routes. En effet, le mauvais état des infrastructures routières a un impact néfaste sur l’économie locale, entravant la mobilité des biens et des personnes. Par exemple, au dernier trimestre 2023, la Direction provinciale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a saisi 2226 produits avariés et périmés destinés à la vente.

Une situation due en partie au mauvais état des routes, qui a retardé l’acheminement des marchandises et contribué à la détérioration de nombreux produits alimentaires. Ces nouvelles infrastructures permettront donc de réduire les temps de trajet, mais aussi de favoriser les échanges commerciaux pour la dynamisation l’économie locale

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