Gestion publique : le mouvement « Liberté Totale » demande la mise à l’écart des pilleurs du régime Bongo-PDG

C’est au cours d’une déclaration rendue publique le samedi 13 avril dernier que le mouvement citoyen «  Liberté Totale » a tenu une fois de plus à s’exprimer sur le processus de transition actuellement en cours mais aussi du choix des hommes devant le conduire. Occasion pour cette organisation de fustiger le retour insidieux de personnalités de l’ancien régime qui ont contribué selon eux au chaos que traverse le pays depuis des décennies.  

C’est par la voix de son Coordinateur général Ndjieh Kévin Seffa et de son porte-parole Amiss Kombo que ce mouvement citoyen a tenu à commenter les sujets d’actualité. À cet effet, ils ont fait un tour d’horizon de l’actualité allant du processus de Transition, en passant par la tenue du Dialogue national qui s’est ouvert le 02 avril dernier mais aussi le climat d’insécurité qui prévaut actuellement dans notre pays. 

Liberté Totale pour une gestion publique sans les anciens du Régime Bongo

Pour ce mouvement, alors que le Dialogue national devrait être l’occasion pour les uns et les autres de contribuer davantage au débat idéologique pour faire évoluer la scène politique, économique et social, il déplore que ces assises se soient transformées quelque peu en une foire d’empoigne. Ainsi, «  Liberté Totale »  a regretté que les anciens affidés du régime Bongo-PDG semblent désormais drapés du sceau de la virginité alors qu’ils ont développé ces dernières années « une très  grande expertise en détournement de deniers publics ». « Ne leur demandons pas aujourd’hui d’avoir une gestion orthodoxe des finances publiques.  Ils ne sauront pas le faire ! », ont-ils indiqué. 

Face à ce constat sans équivoque, ce mouvement citoyen a préconisé, pour la bonne marche du pays, la mise à l’écart systématique de ces personnes. « Nous ne disons pas que ces gens ne sont pas des Gabonais, mais qu’aujourd’hui, au–delà du pardon qu’ils réclament à hue et à dia, qu’ils se mettent un peu en marge et investissent le butin accumulé durant toutes ces années, dans des structures qui emploieront des Gabonais et permettront ainsi de participer au développement du pays. », peut-on lire dans sa déclaration.