Gabon: vers une réduction des subventions de 30 % d’ici 2025
Le Gabon cherche à relever d’importants défis économiques, notamment par la réduction des subventions inefficaces, conformément aux recommandations du FMI et à son projet de loi de finances 2025. Ces subventions, qui ont longtemps pesé sur les finances publiques, représentent environ 150 milliards de FCFA en 2024, dont une grande partie est destinée aux carburants et à l’énergie. Pour alléger la pression sur le budget de l’Etat, le gouvernement gabonais prévoit de réduire ces subventions de 30 % d’ici 2025, soit une économie potentielle de 45 milliards de FCFA, selon les prévisions du FMI et les mesures incluses dans la loi de finances.
Le FMI a souligné en mai dernier, que la réduction des subventions doit s’accompagner de mesures de protection sociale pour les ménages vulnérables. Le gouvernement entend répondre à cette recommandation en renforçant les filets sociaux, avec une enveloppe de 50 milliards de FCFA dédiée à soutenir les ménages les plus affectés par les hausses de prix liées à la réduction des subventions. Cet effort vise à atténuer l’impact social de cette réforme tout en créant des marges budgétaires pour financer des projets de développement.
En effet, le FMI a noté que la réduction des subventions devrait permettre de réduire les déséquilibres budgétaires, aggravés ces dernières années. En 2024, la dette publique du Gabon est estimée à 70,5 % du PIB ce qui devrait représenter plus de 8000 milliards de FCFA, bien au-dessus du plafond de la CEMAC. La réduction des subventions inefficaces contribuerait à réduire le déficit budgétaire hors pétrole, qui s’élève actuellement à plus de 6 % du PIB. C’est dans ce contexte que l’institution de Bretton Woods a insisté sur l’importance de la transparence dans l’allocation des subventions.
Améliorer la gestion des finances publiques, bien plus qu’une nécessité
Le gouvernement gabonais s’est engagé à améliorer la gestion des ressources en publiant régulièrement les informations sur les dépenses liées aux subventions. Cette mesure s’inscrit dans le cadre de la modernisation de la gouvernance publique et de la gestion des ressources naturelles, en particulier pour le secteur pétrolier et minier. Ainsi, la loi de finances 2025, qui vise une réduction de ces subventions, est une étape cruciale pour améliorer la soutenabilité des finances publiques, conformément aux recommandations du FMI.
Bjr à tous et à toutes,
Ne suivez pas les recommandations ridicules des Occidentaux qui ne voient que leurs propres intérêts et cherchent à créer le marasme chez les autres. L’exemple du Nigéria est encore d’actualité !!! Dîtes moi un peu en Europe l’agriculture n’est pas subventionnée ! Alors, à quoi on joue ?
Slts