Gabon : signature d’un accord entre l’État et la Banque mondiale pour le financement du recensement de la population

Dans l’optique d’harmoniser et d’améliorer les capacités statistiques régionales en Afrique centrale et au Gabon en particulier, le vice-président de la Banque mondiale, Ousmane Diagana et le ministre de l’Économie et des Participations, Mays Mouissi, ont paraphé un nouveau contrat de financement. C’était le vendredi 19 avril dernier à Washington.

Le manque de statistiques fiables au Gabon, notamment en termes de démographie, peut présenter des défis importants pour divers secteurs, notamment la gouvernance, l’élaboration des politiques et la planification économique. Et pour cause, sans données précises, il est difficile pour le gouvernement d’allouer efficacement les ressources, de suivre les progrès et de prendre des décisions éclairées.

C’était tout l’enjeu de la séance de travail tenue le vendredi 19 avril dernier entre le vice-président de la Banque mondiale, Ousmane Diagana et le ministre gabonais de l’Économie et des Participations, Mays Mouissi. Séance de travail qui a abouti à la signature du contrat de financement du projet d’harmonisation et d’amélioration des statistiques en Afrique de l’Ouest et du Centre (HISWACA).

Vers un nouveau recensement et la construction d’un nouveau siège pour la DGS

En effet, avec pour objectif principal, l’harmonisation et l’amélioration des capacités statistiques régionales en Afrique centrale qui devrait à moyen terme, permettre d’assurer un financement optimal du Recensement général de la population et du logement (RGPL), la construction d’un siège moderne pour la direction générale des Statistiques et de moderniser le système statistique national, cet accord offre de nouvelles perspectives.

Intégrant des infrastructures de collecte de données, ce nouveau financement attendu de la Banque mondiale s’aligne sur la volonté d’amélioration du dispositif de planification du développement avec le renforcement du Système Statistique National (SSN) seront le gage d’une meilleure évaluation du développement. A noter qu’à l’issue de cet entretien, Mays Mouissi a également obtenu de l’institution, le financement à titre gratuit des études dans le secteur agricole au Gabon, parent pauvre de notre économie.