Gabon : Ndong Sima intensifie la lutte contre les agents fictifs
Ce lundi 4 novembre 2024, le Premier ministre de la Transition, Raymond Ndong Sima, a effectué une visite inopinée au Palais des Sports de Libreville. Cette démarche visait à évaluer l’avancement des opérations de mise sous bon de caisse des agents publics, une initiative cruciale pour assainir la fonction publique gabonaise.
Sur place, le Chef du gouvernement a exprimé sa détermination à éradiquer les dysfonctionnements au sein de l’administration. « Je vous encourage à rester fermes. Il est inexplicable qu’une personne perçoive deux ou trois salaires alors qu’elle est chez elle ou tranquillement à l’étranger », a-t-il déclaré s’adressant aux agents présents.
13 000 fonctionnaires fonctionnaires fantômes
Cette déclaration fait écho aux récentes mesures gouvernementales visant à identifier et éliminer les agents fictifs, souvent appelés « fonctionnaires fantômes », qui pèsent lourdement sur les finances publiques. Selon des sources officielles, environ 13 000 agents fictifs ont été recensés, entraînant des dépenses injustifiées pour l’État.
La mise sous bon de caisse est une procédure administrative permettant de vérifier la présence effective des agents avant le paiement de leur salaire. Cette mesure vise à garantir que seuls les fonctionnaires réellement en poste perçoivent leur rémunération, contribuant ainsi à une gestion plus transparente et efficiente des ressources publiques.
La visite de Raymond Ndong Sima s’inscrit dans une série d’actions entreprises par le gouvernement de la Transition pour réformer en profondeur l’administration publique. En octobre dernier, un colloque gouvernemental sur la Fonction publique a été organisé au Palais des Sports de Libreville, réunissant les principaux acteurs du secteur pour discuter des défis et des perspectives d’amélioration. 
Ces initiatives témoignent de la volonté des autorités de la Transition de restaurer la confiance des citoyens envers les institutions publiques et d’assurer une gestion rigoureuse des finances de l’État. La lutte contre les agents fictifs est perçue comme une étape essentielle vers une administration plus efficace et transparente, répondant aux attentes légitimes de la population gabonaise.
Il serait sage pour vous de mieux mener vos enquêtes avant d’affirmer
que ces 13000 agents concernés sont des agents fantômes. Plusieurs se retrouvent dans ce lot pour la simple raison qu’ils n’ont jamais été recensé comme le Gabon c’est Libreville. En plus beaucoup comme moi ont été recensé mais cela n’avait pas été pris en compte à cause de l’amateurisme de certaines personnes dans l’équipes des agents de cette opération. C’est une honte de Traiter des fonctionnaires innocents comme des vulgaires mendiant.