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Gabon : Mays Mouissi tient le pari de la hausse des recettes hors-pétrole

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Avec une stratégie de financement de son Plan national de développement pour la Transition (PNDT) qui repose essentiellement sur la mobilisation de ressources propres à hauteur de 2 045 milliards de FCFA, le gouvernement de transition entend accroître ses recettes fiscales et douanières. Pour ce faire, l’efficience de Mays Mouissi et ses équipes sera scrutée. Celà tombe bien puisque le ministre de l’Economie affiche depuis son arrivée des performances pour le moins exceptionnelles, en témoignent les 265,2 millions de FCFA collectés par les services des douanes de Bitam. Un chiffre en hausse de près de 900%.

Au cœur du processus de transition, le ministère de l’Economie et des Participations entend clairement jouer sa partition avec Mays Mouissi en chef d’orchestre. Non content d’avoir en à peine 100 jours, favorisé l’accroissement des recettes fiscales et douanières collectant respectivement près de 285 milliards de FCFA et plus de 120 milliards de FCFA entre septembre et novembre 2023, la nouvelle équipe en charge des questions économiques et stratégiques entend aller encore plus loin.

La mobilisation des ressources propres comme principal défi

Avec en ligne de mire une stratégie de financement de son Plan national de développement pour la Transition (PNDT) qui repose essentiellement sur la mobilisation de ressources propres à hauteur de 2045 milliards de FCFA, porté principalement par la mobilisation des ressources propres et sur l’optimisation des recettes hors pétrole, le gouvernement a fait de ces questions fiscales et douanières, le socle de la transition. Ce qui tombe bien puisqu’avec l’implémentation de Sydonia World, les résultats se font déjà jour.

S’ils devront également compter sur la probité morale, l’engagement, l’efficacité et la performance des agents publics, notamment ceux en charge des questions fiscales, douanières et financières pour atteindre l’objectif de renforcement de la mobilisation des ressources à travers le recours aux poches de liquidités sous exploitées telles que les financements verts et climatiques, la finance carbone, les fonds au titre de la responsabilité sociétale des entreprises et les dons, nul doute que les premiers résultats ne tarderont pas à se dévoiler.

Tenant jusque-là le pari de la hausse des recettes hors-pétrole dont l’objectif à atteindre se situe autour de 2834,9 milliards de FCFA en 2024, Mays Mouissi et ses équipes entendent boucler cet exercice post régime Bongo, en laissant parler les chiffres. Des chiffres qui jusqu’à présent, parlent pour lui. 

Casimir Mapiya

« Mieux vaut une vérité qui fait mal, qu'un mensonge qui réjouit. » Proverbes berbères

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