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Gabon: malgré la sanction de la HAC, le journal Bazooka récidive dans la diffamation et le mensonge

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Mis en demeure par la Haute autorité de la communication (HAC) pour avoir diffamé Gabon Media Time (GMT) et Gabonreview, le journal Bazooka a, par le biais de son avocat Me Jean Paul Moumbembe, décidé de faire un bras d’honneur au régulateur. En effet, l’avocat au barreau du Gabon a réitéré les fausses accusations faites par Olivier Konaté Nkombe tout en se fourvoyant en soutenant qu’il détenait des preuves.

C’est à son cabinet sis aux Charbonnages dans le 1er arrondissement de la commune de Libreville que Me Jean Paul Moumbembe a organisé, le lundi 29 août dernier, une conférence de presse pour semble-t-il tenter d’apaiser les tensions entre son client le journal Bazooka et les médias en ligne Gabonreview et Gabon Média Time. Seulement, ce dernier s’est plutôt évertué à remuer le couteau dans la plaie en foulant aux pieds la décision de la Haute autorité de la communication.

En effet, engagé dans une vaine tentative de défendre son client, Me Jean Paul Moumbembe, a soutenu qu’il y aurait réellement eu des paiements obscurs de la part de l’ancien Porte-parole de la Présidence de la République Ike Ngouoni. Pour soutenir son argumentaire, l’avocat a décidé de verser dans le mensonge en affirmant avoir pris attache avec le dossier du mis en cause, du fait qu’il a été associé à sa défense. Un conflit d’intérêts qui ne dit pas son nom.

Fau-il rappeler que la procédure administrative introduite devant la HAC visait à rétablir la dignité de deux médias respectés salis et qu’en rendant sa décision du 25 juillet le régulateur précise que « considérant en outre que Gabon Media Time et Gabonreview n’ont jamais été nommément cités au tribunal par Ike Ngouoni, de manière non équivoque une telle affirmation s’assimile à la calomnie, à la déformation des faits mais également au mensonge », la défense de Me Jean Paul Moumbembe paraît improductif.


Tout au contraire, l’avocat au barreau du Gabon consacre le refus de son client de se conformer aux règles de l’art du journalisme contenues aux dispositions combinées avec des articles 44 et 87 du Code de la Communication. En réitérant leurs accusations « fausses » à la lecture de la décision rendue par la HAC, le journal Bazooka et son conseil se tirent une balle au pied en diffamant à nouveau. A cela se greffe le mensonge manifeste pour entretenir le flou. A cet effet, Me Anges Kévin Nzigou a d’ores et déjà annoncé l’introduction prochain d’une autre procédure en diffamation avec l’espoir d’une sanction certaine.

Lyonnel Mbeng Essone

Rédacteur en chef adjoint, je suis diplômé en droit privé. J'ai longtemps fourbi mes armes dans les cabinets juridiques avant de me lancer dans le web journalisme. Bien que polyvalent, je me suis spécialisé sur les questions sociétés, justice, faits-divers et bien sûr actualités sportives.

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