Gabon : Libreville, hôte de la 43e session du Conseil des ministres du CAMES en 2026

Le Gabon s’apprête à jouer un rôle clé dans l’enseignement supérieur africain en devenant l’hôte de la 43e session ordinaire du Conseil des Ministres du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES) en 2026. Cette annonce a été faite lors de la 42e session qui s’est déroulée du 19 au 23 mai 2025 à Conakry, en République de Guinée, où ministres, chercheurs et partenaires de 15 pays membres se sont réunis pour discuter de l’avenir de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique sur le continent.

En effet, lors de cette rencontre le Gabon était représenté par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Dr Simplice Désiré Mamboula. Réagissant à l’annonce de l’accueil par le Gabon du prochain conseil des ministres du CAMES, ce dernier a souligné qu’il constitue « un honneur pour le Gabon ». « Cela reflète notre engagement renouvelé sur la scène internationale, tant sur le plan diplomatique que scientifique. », a-t-il indiqué lors de son intervention. 

Libreville, capitale de l’enseignement supérieur africain en 2026

Il faut dire que la désignation du Gabon comme hôte de la prochaine session est également révélatrice de son rôle grandissant dans la promotion de l’excellence académique en Afrique. En 2026, Libreville ira au-delà de la simple organisation, en devenant une plateforme propice au renforcement des collaborations scientifiques et académiques entre les États membres du CAMES.

En parallèle à cette annonce, la 42e session a permis l’élection d’Alpha Bacar Barry, le Ministre guinéen de l’Enseignement supérieur, à la présidence du Conseil des Ministres du CAMES pour le mandat 2025-2026, succédant ainsi à la Professeure Édith Delphine Emmanuel-Adouki du Congo. Ce changement à la tête du Conseil témoigne des dynamiques évolutives au sein de l’organisation et de la volonté de promouvoir des initiatives rafraîchissantes.

Le Gabon se prépare donc à accueillir cet événement majeur, soulignant ainsi son engagement envers le développement de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique sur le continent africain, tout en renforçant, par la même occasion, sa position sur la scène internationale. Les acteurs du secteur éducatif guettent avec impatience les discussions et les collaborations qui vont émerger de cette rencontre tant attendue