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Gabon : les travailleurs du secteur pétrolier menacent de paralyser l’activité et de boycotter le référendum

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C’est par le biais d’une déclaration rendue publique le samedi 26 octobre 2024 par le haut représentant du secteur pétrolier Gauthier Igalo que le collectif des ouvriers du secteur pétrolier et activités connexes a menacé de rentrer en grève le 30 octobre prochain. En effet, ces derniers réclament une signature immédiate du procès verbal issu de la commission pour le dialogue social qu’ils attendent depuis 6 mois.

S’achemine-t-on vers une énième montée de tension au sein du secteur pétrolier ? C’est du moins le sentiment qui pourrait se dégager au vu de la récente sortie du collectif des ouvriers du secteur pétrolier et activités connexes. Et pour cause, alors que les derniers travaux de la Commission pour le dialogue social dans les hydrocarbures avait permis de trouver un terrain d’entente; la formalisation de cet accord serait toujours au point mort. 

Grève imminente dans le secteur pétrolier

Une situation intolérable qui a suscité une profonde frustration au sein du collectif des travailleurs. C’est donc au siège de l’Organisation nationale des employés du pétrole (ONEP) que les ouvriers du secteur pétrolier ont exprimé leur détermination à lancer la grève si rien est fait dans l’immédiat mais également à ne pas participer au référendum à venir si les autorités ne répondent pas à leurs attentes avant la date butoir du 30 octobre. 

En plus de la demande de signature du procès-verbal, les travailleurs dénoncent l’usage excessif de main-d’œuvre étrangère, un phénomène qui, selon eux, réduit les opportunités pour les travailleurs gabonais. Toute chose qui entretient le taux de chômage. En guise de protestation supplémentaire, le collectif a annoncé qu’il ne participerait pas au référendum prévu si leurs exigences ne sont pas satisfaites avant le 30 octobre.

Face à cette crise sociale, les autorités sont désormais placées devant un choix crucial. Soit elles agissent promptement pour désamorcer la tension, soit elles prennent le risque de voir l’industrie pétrolière paralysée. Une situation qui pourrait avoir des répercussions notables pour l’ensemble du pays avec des conséquences potentielles pour l’économie gabonaise, largement tributaire de l’industrie pétrolière..

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