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Gabon : les Souverainistes-écologistes appellent à une transition pacifique

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C’est par le biais d’un communiqué rendu public ce lundi 31 juillet 2023 que les Souverainistes-écologistes ont tenu à réagir au processus électoral. Ainsi, tout en émettant des doutes sur la sincérité dudit processus, cette formation politique a demandé ni plus ni moins la mise en place d’une transition pacifique. 

Comme d’autres acteurs politiques et la société civile, le parti dirigé par Francis Hubert Aubame a tenu à s’inviter au débat autour de la tenue ou non des élections générales en Août prochain. Pour le parti d’opposition, proche du candidat à la présidentielle d’août 2016 Jean Ping, de proposer l’instauration d’une transition pacifique. 

Le spectre d’un éternel recommencement 

Si l’on en croit la déclaration des Souverainistes-écologistes, la perspective d’une nouvelle élection n’aurait pour but que de légitimer un régime prêt à tout pour se maintenir au pouvoir. Ces derniers estiment que les expériences passées ont donné lieu au même scénario. Depuis l’avènement du multipartisme jusqu’à la présidentielle de 2016. Fraude, répression et reprise du cours de vie.

« Nous devons le dire clairement et je le dis, ce pouvoir ne prépare pas les élections pour les perdre, peu importe les résultats, il va s’assurer de son maintien. Nous le savons tous, tous nos partenaires le savent », ont souligné les Souverainistes-écologistes. Une sorte en guise de mise en garde à l’endroit des partis politiques et personnalités qui ont accepté de se prêter à cet exercice. 

Mettre à plat les institutions par une transition pacifique

Dans un tel climat peu favorable à l’expression de la démocratie, les Souverainistes-écologistes, en appellent à l’union de tous les patriotes. Et ce, de la majorité présidentielle comme de l’opposition Une main tendue étendue à la société civile. Le but étant de fédérer autour d’un « Homme ». Lequel devra être à la hauteur « du travail gigantesque » qui attend le pays. 

C’est pourquoi, les Souverainistes-écologistes « appellent à une mise à plat des institutions et à une ouverture sans délai d’une transition pacifique pour recréer le lien de notre vivre ensemble, pour construire une nouvelle République édifiée sur le fondement du plus grand consensus possible des Gabonaises et des Gabonais ». Une stratégie déjà mise sur la table post-élection présidentielle de 2016. Seulement, Ali Bongo Ondimba avait tout bonnement botté en touche. 

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