Gabon : les Services spéciaux démantèlent un cartel de drogue
La lutte contre le trafic de stupéfiants se poursuit inlassablement avec l’implication de nombreux services des forces de sécurité et de défense. C’est notamment le cas de la Direction générale des Services spéciaux (DGSS) qui, selon des informations relayées par la chaîne d’information en continu Gabon 24, a mis hors d’état de nuire un réseau de trafic de drogue composé d’une trentaine d’individus.
C’est au total 30 individus dont 8 gabonais et 22 ressortissants étrangers qui ont été pris dans les mailles du filet des Services spéciaux gabonais. Une opération rondement menée qui aura permis non seulement mettre un terme à un trafic à grande échelle de drogue et de substance prohibée, mais aussi de faire la lumière sur les moyens utilisés par ces criminels pour importer leur marchandise dans le pays.
Un modus operandi du trafic de drogue mise à nue par les Services spéciaux
Ainsi, dans le reportage diffusé par Gabon 24, le témoignage de certains de ces trafiquants laisse apparaître un système bien huilé pour faire rentrer ces produits en douce. « Le transporteur a trois moyens d’acheminer sa marchandise soit par la voie maritime qui concerne plus les grands ports soit par la voie aérienne via l’aéroport de Libreville, en privilégiant les vols de nuit où la sécurité est un peu moins stricte. La troisième option, c’est la voie routière, ce sera surtout aux frontières où attendent des facilitateurs qui permettront aux transporteurs d’acheminer les marchandises », a relaté un agent des Services spéciaux.
À noter que l’enquête diligentée par la Direction générale des services spéciaux laisse apparaître des implications d’agents en poste au sein de l’administration publique car « ayant été cités par ces trafiquants lors de leur audition ». Pour rappel, aux termes de l’article 408 du Code pénal gabonais « le fait de diriger ou d’organiser un groupement ayant pour objet le transport, la détention, l’offre, la cession, la distribution, la commercialisation, l’acquisition ou l’emploi illicite de stupéfiants est puni de 30 ans de réclusion criminelle et d’une amende égale au quintuple de la valeur de la saisie ».
