A La UneDerniers articlesSOCIETE

Gabon : les marabouts sommés de quitter le pays dans 6 mois

Ecouter l'article

À l’heure où le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) prône un retour aux sources et à la valorisation des us coutumières locales, les acteurs dudit domaine s’engagent à défendre la partie. À ce titre, le Conseil national des rites et traditions du Gabon a sommé les marabouts de quitter le territoire ou de cesser les fétiches.

C’est à la faveur du lancement officiel de leurs activités que le Conseil national des rites et traditions du Gabon est revenu sur les origines de leur mouvement et sa portée. Occasion pour Junior Xavier Ndong Ndong, président de ladite structure, de mettre en garde les adeptes de voyance et de remèdes artisanaux importés.

Le Gabon aux Gabonais !

Devant la presse locale le 27 octobre 2023, le Conseil national des rites et traditions du Gabon a dénoncé la cohabitation peu orthodoxe avec les praticiens de cultes étrangers. À ce propos, les traditionnistes gabonais ont tenu à rappeler qu’il incombe à tous de s’arrimer à la donne actuelle.

Laquelle prône la valorisation des us et coutumes du terroir. D’ailleurs, le Conseil a annoncé que « à partir de ce jour, tous ceux qui pratiquent les fétiches, les marabouts étrangers sur le territoire gabonais, ont six mois pour arrêter ce qu’ils font et partir du Gabon ». Un ultimatum assumé par le bureau ad hoc.

Le Conseil national des rites et traditions du Gabon en marche

Soutenant l’intérêt de la mise en place dudit bureau ad hoc, Junior Xavier Ndong Ndong a indiqué que « c’est une responsabilité historique parce que c’est la première fois que les enfants du Gabon, propriétaires du pays, s’organisent pour créer une fédération qui va parler des rites et traditions de leur pays ». 
L’objectif étant , à court terme, de « prendre date à partir de ce jour que le Gabon va entrer dans une nouvelle dimension de son histoire parce que désormais la tradition du Gabon va devenir la pierre angulaire du Gabon ». Non sans manquer de réitérer que « ces expatriés ne respectent rien ». Un postulat discutable mais assumé.

Lyonnel Mbeng Essone

Rédacteur en chef adjoint, je suis diplômé en droit privé. J'ai longtemps fourbi mes armes dans les cabinets juridiques avant de me lancer dans le web journalisme.Bien que polyvalent, je me suis spécialisé sur les questions sociétés, justice, faits-divers et bien sûr actualités sportives.

Articles similaires

Un commentaire

  1. N’oubliez pas pas toutes ces églises faites de bric et de broc et qui n’en n’ont qu’a la dime et autres dons de gabonais lessivés par une gouvernance immature et narcissique….

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page