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Gabon: l’eau Sano retirée du marché dans le Woleu-Ntem

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C’est par le biais d’une note de service que le ministre du Commerce, des petites et moyennes entreprises et de l’industrie, Hugues Mbadinga-Madiya a instruit les autorités pour qu’elles procèdent au retrait de la marque d’eau Sano. Ainsi, La direction provinciale du commerce, le service provincial de la direction générale de la concurrence et de la consommation (DGCC) et l’Agence gabonaise de sécurité alimentaire ( Agasa) ont procédé dernièrement au retrait de ce produit des espaces commerciaux d’Oyem et de Bitam. 

Le vendredi 05 mars dernier, le ministre du Commerce a reçu une correspondance de son homologue camerounais. Dans celle-ci, le ministre camerounais du commerce mettait en cause la qualité de l’eau Sano.

Suite à cela, Hugues Mbadinga-Madiya a demandé la DGCC et l’Agasa de procéder au retrait des espaces commerciaux de Bitam et Oyem de l’eau minérale Sano.

C’est plus d’une tonne de bouteille de cette eau qui a donc été retirée des magasins des chefs-lieux du Woleu et du Ntem. Pour le directeur provincial du commerce de cette localité, Florentin Moundonguidi, cette opération permet de protéger la population. « La qualité de l’eau et la mise en bouteille au niveau de la société productrice à Douala, ne répondent plus aux normes requises exigées, comme l’a indiqué le ministre du Commerce camerounais » a-t-il déclaré. C’est donc pour la protection et la préservation de la santé des consommateurs que le gouvernement a ordonné le retrait de cette eau des lieux de vente.

Afin de mener à bien cette opération de retrait, les agents du commerce, de la DGCC et de l’Agasa ont dû faire preuve de pédagogie. Ces derniers ont expliqué aux commerçants et autres propriétaires de stocks le danger que couraient les consommateurs de cette eau. Rappelons que Oyem et Bitam étaient les seules localités dans lesquelles Sano était en vente, cela s’explique par la proximité de la frontière Gabon-Cameroun au nord du pays.

Andy Marvine Nze

Fils de Lambaréné, passionné d'écriture et féru des réseaux sociaux, qui a à cœur d'informer sur l'actualité gabonaise et internationale. Avant j'étais chef de classe, maintenant je suis titulaire d'un Master en Sciences Politiques et relations internationales

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