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Gabon: le gouvernement veut réhabiliter 10 aéroports provinciaux 

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C’est l’annonce faite par le ministre des Transports Brice Constant Paillat qui a entamé le mercredi 23 mars dernier, une visite d’inspection de l’ensemble des infrastructures du pays. Une réhabilitation qui devrait concerner les 10 aéroports provinciaux que compte le Gabon notamment Lambaréné, Koula-Moutou, Tchibanga, Oyem, Bitam, Franceville, Port-Gentil, Makokou et Omboué, avec comme objectif d’assurer leur fonctionnement. 

L’aéroport international Ali Bongo Ondimba de Port-Gentil a constitué la première étape de ce long périple. Sur le terrain, le membre du gouvernement a pu constater différentes défaillances, principalement dans l’entretien des équipements. Au nombre de ces défaillances: le problème de la climatisation, notamment au niveau du nouveau terminal qui pose  un sérieux problème qui met à mal les principaux clients de l’aéroport , a fait savoir Hyanick Mboumba, chef d’unité de maintenance des équipements et infrastructures aéroportuaires.

D’autres défaillances ont été enregistrées par le membre du gouvernement. Il s’agit du système d’aération, ainsi que du déficit en approvisionnement d’eau et d’électricité. Les équipements de radioscopie qui permettent d’inspecter, filtrer aussi bien les personnes que leurs bagages nécessitent également un renouvellement.

« Tous ces équipements sont atteints par le défaut d’entretien de nos aéroports qui sont eux-mêmes affectés par des problématiques d’ordre foncier. Et donc, tout ceci constitue des éléments de sécurité que nous porterons à l’attention du gouvernement, de telle sorte que les estimations notamment chiffrées qui seront faites puissent être éventuellement prises en compte dans la Loi de finances rectificative 2022 », a confié le ministre des Transports.

Il faut rappeler que le projet de réhabilitation des aéroports provinciaux  ne date pas d’aujourd’hui. De 2011 à 2013, des fonds ont été alloués à ce projet qui malheureusement n’avait vu le jour. Le coût total s’élevait à  41 milliards de francs, supporté par l’Etat gabonais et les bailleurs de fonds (BAD, BID, BDEAC et fonds Koweïtien), respectivement à hauteur de 16 et 25 milliards de francs. Cette phase  regroupait 4 lots, dont la construction des aérogares, de tours de contrôle, de logements annexes ainsi que la réhabilitation de chaussées et de clôtures. Et l’opération concernait les mêmes villes.

Henriette Lembet

Journaliste Le temps est une donnée fatale à laquelle rien ne résiste...

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