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Gabon : la société civile appelle à mettre fin aux nominations copain-coquins

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Au siège de Gabon d’Abord, dans le 3ème arrondissement de la commune de Libreville, le jeudi 30 mai 2024, la Société Civile a exprimé sa volonté de voir des changements substantiels dans le processus de nomination des responsables publics. Cette déclaration fait suite à une vérification minutieuse des résolutions issues du Dialogue National Inclusif, au cours duquel la Société Civile a observé sa faible représentativité, estimée à seulement 3,5%. 

Parmi les résolutions restituées par la société civile, un appel pressant a été lancé en faveur de mesures concrètes pour mettre fin aux nominations effectuées sur la base de copinage et de parenté. Cette revendication soulève des questions cruciales sur la transparence et l’équité dans la gestion des ressources humaines au Gabon. Un sujet évoqué par le président de la Transition lui-même qui lors de sa prise de pouvoir disait venir mettre fin au système de copains et coquins.

Une commission parlementaire pour plus de transparence

L’accent a été mis sur la nécessité de revoir les critères de nomination, en insistant sur l’importance d’une enquête de moralité préalable et d’une commission parlementaire chargée de valider les candidatures. « Il est fréquemment observé que des individus sont nommés à des postes pour lesquels ils ne possèdent pas les compétences requises, ce qui compromet souvent les résultats et l’efficacité de l’administration publique », a indiqué un membre de la Société civile.

Dans ce contexte, la question cruciale est posée : quels critères objectifs peuvent être établis pour éviter les nominations basées sur des liens personnels plutôt que sur le mérite et les compétences? Cette interrogation appelle à une réflexion profonde sur les pratiques de gouvernance et à une action concertée pour promouvoir la transparence, la méritocratie et l’intégrité dans toutes les sphères de la vie publique.

Par ailleurs, il a été relevé que l’analyse des résolutions contenues dans le rapport du Dialogue National Inclusif montre que sur un total de 1746 propositions, seules 3,5 % ont pris en compte les préoccupations de la Société Civile. Ce faible pourcentage soulève des questions quant à l’efficacité de ce dialogue et à la véritable prise en compte des attentes et demandes de la Société Civile gabonaise.

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