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Gabon : la route d’Alenakiri complètement impraticable

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L’impraticabilité du réseau routier au Gabon, bien connue de tous, demeure une véritable épine sous le pied du gouvernement.  La preuve il suffit de regarder l’état de la route du quartier Alenakiri situé dans la commune d’Owendo pour réaliser le chemin de croix des automobilistes et les usagers.

L’État des routes dans notre pays est une préoccupation qui est sur les lèvres de tous les compatriotes. En très mauvais état et particulièrement durant la saison des pluies, elles deviennent de plus en plus impraticables. Un calvaire que vivent les habitants du quartier Alenakiri, dans la commune d’Owendo. De l’entrée de la Société des brasseries du Gabon (Sobraga) en allant jusqu’au CES d’Alenakiri, la route présente un état complètement dégradé, cette partie de la capitale politique semble ne pas bénéficier de la même attention que les autres communes. 

Circuler à Alenakiri, le calvaire 

Parcourant le quartier, on peut constater sur une grande distance, des énormes nids de poules, les bitumes fracassés sur une bonne partie, lorsqu’il n’est pas totalement absent voir inexistant et ce en raison du manque d’entretien de l’infrastructure. La vétusté est devenue le partage de cette voie, où d’ailleurs la circulation ne semble pas très intense et cela est majoritairement dû au piteux état de toute cette route. État que les riverains ne cessent de fustiger « la route ici est extrêmement mauvaise, la route c’est elle qui nous permet de tout faire mais à Alenakiri vous même voyez, nous sommes oubliés » a confié un riverain excédé par cette situation. 

« Depuis des années cette route n’a jamais été refaite, les taximans refusent de venir ici, et s’ils acceptent il faut proposer au moins 3000 FCFA. Pour avoir un clando ici tu peux faire une heure sur la route, et à un moment donné ils voulaient augmenter le tarif à cause du mauvais état de cette route mais nous avons lutté. Mais la réalité c’est que nous souffrons ici » s’est indigné un autre riverain. Lequel n’a pas manqué de s’en remettre aux plus hautes autorités de la transition en tête desquelles le Chef de l’Etat le Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, afin qu’une solution soit trouvée. « Nous voyons ce que le CTRI fait à travers le Gabon, nous espérons qu’ils penseront également à nous » a t-il déclaré. 

Alenakiri rentrera-t-il dans les projets prioritaires du CTRI ? 

S’il est vrai qu’à travers le Gabon, plusieurs travaux de réhabilitation  des voiries urbaines ont été lancés par les plus hautes autorités, et ce en obéissant à un chronogramme bien défini. Il serait peut-être judicieux que le gouvernement revoit ses différents chantiers prioritaires. Entendre des compatriotes confier qu’ils sont obligés de marcher pour espérer trouver un taxi car la route est complètement détruite c’est une source de démotivation pour beaucoup. Dans la mesure où tout est concentré sur Libreville, avec le calvaire de mobilité urbaine on comprend pourquoi certains ont du mal à bouger. Espérons qu’une solution sera trouvée pour les habitants de ce quartier.

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