Gabon : la production meunière et avicole en baisse de 7,4%

La Direction générale de l’économie et de la politique fiscale (DGEPF) a rendu public son rapport sur le tableau de bord de l’Économie pour l’année 2023. Il en ressort que dans le secteur des industries, la production de la filière meunière et avicole a enregistré un chiffre d’affaires de 46,2 milliards de Fcfa en 2023 contre 49,9 milliards de FCFA en 2022, soit un tassement de 7,4%. Une performance qui est consécutive à une faible demande dans ce secteur.
Si les produits issus de ces industries avicole et meunière sont très souvent demandés, il n’en demeure pas moins que l’année 2023 a été caractérisée par un ralentissement de la demande. En effet, les données contenues dans le tableau de bord de l’Économie pour le compte de l’année 2023 élaborées par la Direction générale de l’économie et de la politique fiscale (DGEPF) font état d’une baisse considérable de la production de la farine de blé, des aliments pour bétail, des oeufs et autres produits dérivés.
Dans le détail, la production de la farine de blé est passée de 84 544 tonnes en 2022 à 84,288 tonnes en 2023 soit une baisse de 0,4%. Un tassement qui s’explique par la diminution des commandes. Pour la filière avicole, ont enregistré une diminution plus importante de la production des œufs qui est passée de 41465 à 40 039 soit une baisse de 3,4%. La production des aliments pour bétail est passée quant à elle de 32 302 à 30 969, soit une diminution de l’ordre de 4,1%. Toute chose qui a entraîné la réduction des effectifs passant de 302 agents à 235, soit une contraction du personnel de 22,2%.
Malgré une baisse du chiffre d’affaires, la masse salariale en hausse de 2,5%
Toutefois, bien que la baisse du chiffre d’affaires soit considérable, il convient de relever qu’en ce qui concerne la masse salariale, la Direction générale de l’économie et de la politique fiscale note une augmentation 2,5%, passant ainsi de 2 562 en 2022 à 2 626 en 2023 soit 64 milliards de FCFA de plus. Laquelle augmentation est justifiée par « le paiement des droits de départ à la retraite de certains et de non–renouvellement de contrat pour d’autres » indique le rapport de la DGEPF.
GMT TV