Gabon : la plateforme Ensemble pour le Gabon priée de quitter Mitzic par le procureur de la République
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La tension ne faiblit pas à Mitzic dans le département de l’Okano où la délégation de la plateforme Ensemble pour le Gabon est arrivée le 12 février afin de tenir une réunion publique. Après la prise d’assaut par des manifestants politisés de l’hôtel où sont logés les membres de ladite plateforme, le tour est revenu au procureur de la République d’Oyem de leur demander de quitter la ville.
C’est à la suite des événements de la veille que le procureur de la République d’Oyem s’est rendu sur Mitzic ce matin où il a rencontré les responsables de la plateforme Ensemble pour le Gabon. Accompagné de deux agents des forces de défense, ce dernier aurait tenu un discours sans concession. « La réunion a eu lieu, le procureur est venu à Mitzic, il ne garantit pas notre sécurité et donc nous suggère de rebrousser chemin », nous a confié Stéphane Germain Iloko que nous avons eu au téléphone. Selon ce dernier, des personnes armées de fusils et d’armes blanches se sont montrées menaçantes à Mitzic.
L’étape Woleu-ntemoise d’Ensemble pour le Gabon annulée
Il faut dire que cette séquence intervient parallèlement à celle d’Oyem où, l’espace qui avait été réservé par le comité d’organisation d’Ensemble pour le Gabon n’a finalement pas été retenu. « Notre comité d’organisation à Oyem s’est vu notifier par le propriétaire de l’espace que nous avons réservé qu’il renonce à notre offre car il assure avoir reçu des menaces », a indiqué Stéphane Germain Iloko. A la suite de ce camouflet, Ensemble pour le Gabon a dû se résoudre à tenir son meeting dans une concession privée. Là encore, c’est sans compter la témérité de la Gendarmerie nationale, qui ce serait introduite dans cette concession, confisquant les chaises qui avaient été installées.
Au regard de toutes ces pressions, la réunion de crise organisée par Ensemble pour le Gabon a acté l’annulation des réunions publiques prévues dans le Woleu-Ntem. « C’est en responsabilité que nous avons unanimement décidé de rentrer sur Libreville. Nous ne souhaitons pas mettre en danger la sécurité des membres de la délégation, ni entraîner le pays dans le chaos », a précisé Stéphane Germain Iloko.
GMT TV