Gabon : la Journée nationale de la femme célébrée en différé le 26 avril prochain

Instaurée en 2017, la Journée nationale de la femme est célébrée tous les 17 avril. Pour cette énième édition, le thème retenu par les autorités porte sur « L’engagement communautaire pour l’égalité de genre et l’autonomisation des femmes ». Si cette célébration aura bien lieu cette année, le gouvernement a toutefois annoncé la tenue d’activités en différé en date du 26 avril. 

C’est la ministre de la Femme et de la protection de l’Enfance, Elodie Diane Fouefoue épse Sandjoh qui a communiqué sur cette journée à la faveur d’un discours prononcé sur les ondes de Gabon1ère. « Par cette célébration nous voulons réaffirmer l’engagement du Gabon à l’application pleine et entière à la Convention pour l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des Femmes et au protocole additionnel aux droits de la femme en Afrique adopté par l’Union africaine en 2003 », a déclaré le membre du gouvernement. 

La participation des femmes en politique

Dans son discours, Elodie Diane Fouefoue épse Sandjoh n’a pas manqué d’indiquer que l’ouverture des célébrations de cette édition sera délocalisée dans la Ngounié. « Le gouvernement, considérant les droits de la femme comme une marque de développement inclusif de notre société, organisera en différé la Journée nationale de la femme le samedi 26 avril 2025 à Mouila dans la province de la Ngounié », a-t-elle indiqué, soulignant ainsi l’attachement du gouvernement à prendre en compte toutes les femmes gabonaises dans le cadre d’une politique inclusive. 

En outre, conformément au thème retenu cette année, les activités qui seront menées auront bien trait à la problématique de l’autonomisation des femmes. « Celle-ci consistera spécifiquement à assurer le lancement d’une campagne de communication nationale sur le changement de comportement dans la participation des femmes à la vie politique, l’appui à l’autonomisation économique d’une dizaine d’organisations féminines par des accompagnements spécifiques », a martelé la ministre de la Femme.