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Gabon : la chefferie Ôrungu pour une reconnaissance constitutionnelle des royautés et chefferies traditionnelles

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Le samedi 23 septembre dernier, la commune de Port-Gentil a servi de cadre à la tenue d’un congrès communautaire de la chefferie Ôrungu. Une rencontre qui avait pour objet de décliner leur proposition dans le cadre de la transition et plus particulièrement la mise en place d’une nouvelle Constitution. À cet effet, cette organisation traditionnelle a exprimé le souhait que soient reconnues constitutionnellement les royautés et chefferies traditionnelles.

Le récent changement de régime n’a laissé personne indifférente. Après les vives félicitations et mentions de soutien prennent place désormais les doléances et autres recommandations. A cet effet, la chefferie Ôrungu a tenu à communiquer aux nouveaux gouvernants ses aspirations.

Pour une reconnaissance constitutionnelle des organisations traditionnelles 

Ainsi, le tout premier congrès communautaire de la chefferie Ôrungu a servi de cadre pour la rédaction d’un plaidoyer. La reconnaissance constitutionnelle des royautés et chefferies traditionnelles en est le principal sujet. « Ce plaidoyer vise surtout, la reconnaissance constitutionnelle des royautés et chefferies traditionnelles du Gabon » a déclaré le secrétaire exécutif, Ôkenja Mbongo Rafemo.

Ce texte est adressé aux autres chefferies, au Conseil national de la transition et aux deux Chambres du Parlement de la transition. Il comporte d’autres revendications. On peut notamment citer l’intégration claire des valeurs sociales et traditionnelles dans la Constitution et de la réappropriation des terres ancestrales.

Les Ôrungu favorables à une contribution au sein de la transition

Il faut dire que la chefferie Orungu avait récemment fustigé sa mise à l’écart par le comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI). Toutefois, la royauté traditionnelle Ôrungu s’est dite prête à participer à la transition. « Nous avons le devoir de nous impliquer consciemment, et proposer une vision de notre avenir » a indiqué le chef traditionnel Orungu Re-ntRe-ntyuga Resonga.

Casimir Mapiya

« Mieux vaut une vérité qui fait mal, qu'un mensonge qui réjouit. » Proverbes berbères

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