Gabon : la 66ème bougie d’Ali Bongo soufflée dans l’indifférence de ses anciens affidés

Autrefois célébré en grande pompe, l’anniversaire de l’ancien président de la République gabonaise Ali Bongo Ondimba, né le 9 février est passé quasiment inaperçu auprès de ces anciens soutiens. Un constat qui pour de nombreux observateurs à le mérite de dévoiler l’ingratitude des acteurs politiques dont l’ascension a été rendue possible grâce à l’ancien chef de l’Etat. 

Les célébrations des anniversaires des chefs d’Etat ou d’ancien président sont des moments où les fidèles alliés témoignent leur attention ou reviennent sur des faits marquants de la personnalité politique. Mais pour Ali Bongo Ondimba qui a soufflé sa 66ème bougie ce 9 février, pas de réception, pas de parades, à croire qu’aucune personnalité de son ancien gouvernement n’avait prévu de lui chanter joyeux anniversaire. L’ancien président déchu semble véritablement appartenir au passé. 

Ali Bongo, une histoire du passé ? 

C’est le sentiment qui se dégage face au silence assourdissant constaté pour ce jour spécial pour l’ancien chef d’Etat renversé par le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI). Aucun communiqué chaleureux, pas même une vidéo de soutien des troupes des kounabélistes lui souhaitant une longue et belle vie comme à l’époque. Aucune effervescence, mais beaucoup d’indifférence qui pousse à se demander pourquoi un tel traitement à l’endroit de l’ancien distingué camarade ? 

A la lecture des évènements, Ali Bongo Ondimba devra désormais s’habituer à cette vie, loin des projecteurs, des bains de foule, des louanges comme c’était le cas lors de ses sorties. L’isolement, la solitude et parfois les grèves de la faim rythme son quotidien, une façon pour lui de vivre également la transition certainement. Gageons que pour sa 67ème bougie, le traitement ne soit pas similaire. Et comme à l’accoutumée, la rédaction de Gabon Media Time n’a pas manqué de lui souhaiter un joyeux anniversaire. C’est là une manière de lui rappeler que les souvenirs de son passage durant 14 années à la tête du Gabon ne s’effaceront pas de sitôt.