Gabon : Estelle Ondo pour une redéfinition de la politique de gestion des ordures ménagères
La remise le 05 août dernier de 6000 bas à ordures et bennes destinés à la collecte des ordures ménagères dans les principales villes du pays par le président de la Transition, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema n’a pas manqué de susciter des réactions au sein de la classe politique gabonaise. C’est notamment le cas, de l’ancienne députée de la commune d’Oyem Estelle Ondo, qui dans une récente publication, a salué l’action des plus hautes autorités visant à répondre à cette problématique crucial sans manquer de plaider pour la mise en place urgente d’une planification de la gestion des ordures urbaine.
En effet, c’est dans l’optique de renforcer les capacités opérationnelles des collectivités locales face à l’insalubrité grandissante que le chef de l’Etat avait décidé de la mise à disposition de ce matériel destiné aux principales localités du pays, notamment Libreville, Port-Gentil, Franceville et Oyem. Une action du président du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) qui selon l’ancien ministre arrive à point nommé, car renforce le sentiment de l’oreille attentive que ce dernier a vis-à-vis des attentes des populations.
Assurer une meilleure gestion des ordures ménagères
Il faut dire qu’à travers ce geste, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema démontré sa « réelle volonté de régler non seulement les grandes questions de développement, mais aussi les soucis basiques de ses concitoyens ». C’est donc suivant cette vision qu’Estelle Ondo a relevé l’urgence de la mise en place d’une nouvelle politique de gestion des ordures urbaines s’inscrivant dans une logique de chaîne de valeur: collecte, tri, transformation en engrais et recyclage.
« ce secteur est porteur d’un modèle économique pourvoyeur d’emplois et de revenus. Ce qui implique la professionnalisation de ces activités: identification de tous les métiers de la chaîne, formations diplômantes, investissements pour créer des PME/PMI gabonaises dans ces secteurs pour créer des emplois massifs dans ce secteur économique », a-t-elle indiqué.
Par ailleurs, l’ancienne ministre des Eaux et Forêts n’a pas manqué de relever que la gestion des ordures ménagères renseigne sur l’image qu’un pays veut renvoyer de lui-même, il était donc clair que dans ce contexte de transition cet acte va au-delà de l’aspect environnemental et sanitaire, il est également politique.