Gabon : Enquête ouverte après le sabotage des installations de la Seeg
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La crise énergétique que traverse le pays est sans doute la pire qu’aient connues les autorités de la transition depuis la prise du pouvoir par le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI). Si les autorités tentent de colmater les brèches en vue de réduire les besoins en électricités dans le Grand Libreville, ces efforts se trouvent annihilés par des actes de sabotage, à l’instar de celui perpétré à la station de production d’électricité d’Alénakiri dans la commune d’Owendo. Un acte que le CTRI entend sévèrement réprimer.
C’est par un communiqué lu ce 11 février 2025 que le Colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, Porte-parole du CTRI, a annoncé l’ouverture d’une enquête à la suite de cet incident qui a plongé la capitale et ses environs dans le noir. « Il nous revient qu’un sabotage a été perpétré à la centrale thermique d’Alénakiri », a informé le porte-parole des militaires avant de décliner les instructions fermes données par le président de la Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema « Une enquête a été immédiatement ouverte pour identifier et traduire en justice les auteurs et commanditaires de cette opération », a indiqué Ulrich Manfoumbi Manfoumbi.
Selon ce dernier, cet acte visait à « terroriser la population en vue de jeter le discrédit sur la transition au mépris des souffrances déjà endurées par cette dernière », a-t-il souligné. Tout en rappelant que le chef de l’Etat se montrera ferme devant toute « tentative de manipulation, de sabotage ou de déstabilisation de quelque nature que ce soit », le Comité pour la transition et la restauration des institutions a mis en garde « tous ceux et celles qui, dans l’ombre, s’emploient à semer le chaos et la division ».
Fermement déterminé à poursuivre le processus de retour à l’ordre constitutionnel, le CTRI a d’ores et déjà indiqué qu’il entend respecter le calendrier de la présidentielle. « Les ennemis du bien commun trouveront le CTRI et le peuple gabonais devant eux et les élections présidentielles auront bien lieu le 12 avril 2025 », a martelé le colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi.
GMT TV