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Gabon: discours des vœux à la Nation d’Ali Bongo

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Gabonaises, Gabonais 

Mes chers compatriotes. 

C’est avec le même plaisir que je vous retrouve,  comme le veut une tradition si bien établie, en ce 31  décembre 2021, dernier jour de l’année de notre  calendrier avant le passage au Nouvel An. 

À nouveau cette année, nous avons vécu des  moments et des heures difficiles. 

La pandémie de la Covid-19 a plongé notre monde  dans un long tunnel. Depuis bientôt deux ans, nos  vies, nos habitudes et notre vivre ensemble ont été  bouleversés. L’économie a été perturbée. Les prix ont  augmenté. Tous les pays ont été impactés, nos sociétés  ont été déstructurées. 

Le Gabon, tout comme les autres pays, l’est aussi.  Même si tout a été fait et tout continue d’être fait pour  vous protéger, vous sécuriser, vous accompagner tout  au long de cette crise sanitaire, pour en tempérer ses  effets.

Avant toute chose, je veux redire toute ma  compassion à l’égard des familles endeuillées et  éprouvées, qui ont perdu leurs proches. A l’égard aussi  de celles et ceux qui conservent et conserveront peut 

être, des séquelles de toutes natures après avoir fait l’objet d’une infection.  

Ces drames nous rappellent malheureusement que la  Covid-19 n’est pas un virus bénin. Il est contagieux. Il  est dangereux. Il est redoutable. Il est capable de  muter et de s’adapter pour continuer à se propager. Et  Dieu sait ce qui pourrait arriver si nous baissons la  garde ! 

Je tiens également à exprimer toute ma  reconnaissance, une fois de plus, à l’égard de nos  personnels soignants. Ils ont su faire preuve et  continuent à faire preuve, et je leur rends hommage  d’un courage et d’un sens de la responsabilité  exemplaires.  

Il en va de même pour nos Forces de défense et de  sécurité qui ont été mises à rude épreuve. Nous leur  devons beaucoup.

Plus généralement, c’est chacun d’entre vous,  Gabonaises, Gabonais, que je voudrais remercier.  Malgré les difficultés liées à la pandémie, vous avez  fait preuve de courage; d’une capacité de résilience  remarquable. 

Vous avez su vous adapter aux circonstances du  moment, continuellement changeantes. Vous avez  également fait montre, les uns envers les autres, de  solidarité. Je suis fier de vous. Je suis fier de nous. De  chacun d’entre nous. Les Gabonais sont un grand  peuple. Nous sommes un grand peuple. 

Face au virus qui a muté et s’est transformé au cours  de l’année 2021, la donne a changé. Le rapport de  force s’est inversé. Nous disposons désormais d’une  arme. D’une arme redoutable. Une arme qui protège. 

Cette arme, c’est le vaccin. Le Gabon, comme de  nombreux pays, en a fait une priorité pour s’en  procurer. Le résultat est là. Le Gabon est l’un des pays  d’Afrique qui dispose le plus de doses de vaccin par  tête d’habitant. 

C’est une prouesse dont nous pouvons être fiers et qui  est à mettre sur le compte d’une stratégie réfléchie et  planifiée. 

Cette arme, ce vaccin, il nous faut désormais l’utiliser  régulièrement. L’utiliser le plus possible. A ce jour, 12  % de la population gabonaise a été vaccinée. C’est  encourageant car ce chiffre est largement supérieur à  la moyenne observée sur notre continent. Mais  reconnaissons-le, il nous faut aller plus loin, beaucoup  plus loin, pour obtenir une plus grande couverture  vaccinale. 

Et, j’en suis convaincu, nous irons plus loin avec une  réelle prise de conscience. Depuis une quinzaine de  jours, la dynamique vaccinale s’est fortement  accélérée. C’est salutaire. Cela signifie que vous êtes  de plus en plus nombreux, chaque jour, à vous faire  vacciner. 

C’est une excellente nouvelle. Car si la vaccination  continue de progresser comme c’est le cas  aujourd’hui, les mesures de restriction qui limitent  notre mobilité sociale, comme le couvre-feu, l’accès 

limité ou sous conditions à certains lieux publics ou  certains évènements, seront levées plus rapidement  que prévu. Possiblement entre le mois d’avril et le  mois de juin de l’année à venir, en fonction bien  évidemment, de la donne sanitaire du moment. 

Mes chers compatriotes, 

Je n’ignore rien des difficultés accrues que vous avez  traversées et continuez de traverser. Je sais les  contraintes que certaines mesures font peser sur vous,  sur nous tous. Mais ces mesures, je les ai prises en  mon âme et conscience pour vous protéger. Ne pas  les prendre aurait été plus aisé. Mais cela aurait été  irresponsable. Je suis un homme d’Etat. Un homme  d’Etat doit savoir prendre des décisions difficiles,  impopulaires, quand il en va de l’intérêt supérieur du  pays et de son peuple. 

Hélas, ce sens de la responsabilité n’est pas toujours  partagé par tous. Certains d’entre vous, contestent les  mesures de protection. Dénigrent la vaccination. Elle  serait selon eux inefficace, voire dangereuse. 

Je sais l’attrait que ces discours populistes, voire  complotistes, peuvent susciter chez certains d’entre  vous. Ne vous laissez pas prendre au piège, ni au  doute. Faites confiance à la médecine, à la science qui  ont fait leur preuve tout au long des siècles. Tout le  reste n’est que chimère. 

En cette période difficile, où nous devrions toutes et  tous faire preuve de solidarité, certains ont cru bon de  déclencher des mouvements de grève. C’est le cas  notamment dans l’Éducation nationale. Nos élèves, 

déjà lourdement éprouvés et pénalisés par l’épidémie  de la Covid-19, qui ont vu leurs cours suspendus, leurs  examens reportés, qui s’inquiètent légitimement pour  leur avenir, ces élèves n’ont-ils pas assez souffert ?  

Prendre en otage les enfants de ce pays ; nos enfants,  nos progénitures, hypothéquer leur futur au nom de  je ne sais quel intérêt, c’est véritablement  irresponsable et condamnable. 

Les régies financières, elles aussi, se sont mises en  grève. Une fois de plus, quand bien même, certaines  de leurs revendications ont été satisfaites. Or, cette 

grève n’est pas sans conséquence pour notre  économie, déjà fort impactée par la crise sanitaire. 

Elle provoque des pertes financières et de graves  perturbations dans le fonctionnement de l’Etat. Il  devient plus difficile d’assurer les salaires de nos  médecins ou de nos enseignants, de régler les  pensions de nos retraités, de financer les médicaments  pour les Gabonais économiquement faibles. 

Pourquoi rajouter de la difficulté à la difficulté ? La  situation n’est-elle pas déjà assez difficile ? Ce sont les  fonctionnaires qui sont au service de l’Etat et non  l’Etat qui est au service des fonctionnaires.  

Si la grande majorité de nos fonctionnaires sont  irréprochables, exemplaires, une minorité d’entre eux  à l’évidence, a perdu le sens de l’intérêt général. 

J’ose le dire : c’est déplorable et irresponsable. 

Au moment où je demande à chacun d’entre vous de  faire des efforts, une catégorie de notre population, a  fortiori des fonctionnaires, ne peut et ne doit se 

désolidariser du reste de la population et rester en  marge, au risque de déstabiliser notre pays. C’est jouer  contre son camp, contre son peuple.  

Mais il y a pire encore. Les cassandres qui, en mal  d’inspiration et à la recherche d’une existence  publique, n’ont rien trouvé de mieux que de  ressusciter les vieux démons du tribalisme. L’Histoire  nous apprend au quotidien que le résultat de tels  agissements conduit à la désolation, aux crises et aux  tensions fratricides. 

Le Gabon est un pays divers et uni. L’Union est l’une  des trois composantes de notre devise. Or, des  apprentis sorciers insufflent aux oreilles de nos  compatriotes le poison de la division. Ils montent telle  communauté contre telle autre. Telle ethnie contre  telle autre. Telle province contre telle autre. Je mets en  garde ces apprentis sorciers qui distillent la haine. Je  serai intraitable avec eux.  

Moi Président, le Gabon restera un et indivisible.  Tous les Gabonais et toutes les Gabonaises sont  frères et sœurs. Et ils le resteront. Je voudrais le 

répéter ici et avec force « nous n’avons pas de pays de  rechange » ! 

Gabonaises, Gabonais, 

Face aux difficultés du quotidien auxquelles nous  sommes tous confrontés, je me suis toujours efforcé d’apporter une réponse ; qu’elle soit urgente comme  lors de la pandémie avec la prise en charge totale des  soins ou les mesures d’accompagnement pour nos  compatriotes dans le besoin ou vulnérables ; 

Ou qu’elle soit structurelle pour reléguer ces tracas à  un mauvais souvenir pour l’ensemble d’entre nous. C’est un travail de longue haleine, qui porte déjà ses  fruits, mais soyez assurés que je ne ménagerai aucun  effort pour le mener à son terme. 

En attendant, je n’ignore rien de vos difficultés au  quotidien. Celles causées par la pandémie comme  celles pré-existantes : les coupures d’eau et  d’électricité, la vie chère avec les prix qui augmentent, les inondations dans certains quartiers, les déchets qui tardent à être ramassés, les difficultés à circuler, etc. Je  sais tout. Je suis conscient de tout. 

Mais ces difficultés ne doivent occulter ni nos  avancées ni nos succès ; quand bien même l’adage dit :  « un arbre qui tombe fait plus de bruit qu’une forêt qui  pousse ». Efforçons-nous plus souvent de tendre  l’oreille pour écouter la forêt pousser. 

En 2021, notre pays a franchi une nouvelle étape dans  son processus de transformation avec l’adoption du  Plan d’Accélération de la Transformation, le P.A.T. 

L’objectif premier de ce plan est d’améliorer  significativement et rapidement vos conditions de vie  au quotidien. 

Pour en finir avec les coupures d’eau et d’électricité, plusieurs grands projets ont été initiés. D’autres ont  été réactivés ou accélérés. 

C’est le cas de la construction du barrage  hydroélectrique de Kinguélé Aval, de la centrale  solaire dans la Ngounié ou encore de la rénovation des 

infrastructures d’alimentation en eau par le  programme PIEPAL. A l’horizon 2023, ces différents  projets permettront de fournir de l’eau au robinet tout  au long de la journée. Et de l’électricité 24 heures sur  24, grâce à de l’énergie propre provenant de  l’hydraulique et du solaire. Tous ces projets  permettront, au surplus, de créer de nombreux  emplois qualifiés. 

Pour permettre à chacun de mieux circuler, se  déplacer, de nombreux projets routiers, jusqu’alors à  l’arrêt, ont été relancés. Certains sont même déjà  achevés. C’est le cas de plusieurs dizaines de 

kilomètres de réseaux routiers dans Libreville et  Owendo, ou encore à Oyem, Port-gentil, Mouila, Tchibanga ou Makokou. 

En 2023, la voie de contournement d’Akanda, tant  attendue par nos populations, sera en service pour  fluidifier le trafic routier et reléguer les embouteillages de cette zone à un mauvais souvenir. Aussi, la  Transgabonaise, l’une des plus grandes infrastructures routières d’Afrique, longue de 780 km traversant d’est  en ouest notre pays, verra le jour.

Elle permettra de désenclaver une grande partie de  l’intérieur du pays et d’offrir des opportunités économiques importantes. Pour la population comme  pour nos entreprises, ce sera une véritable révolution qui sera porteuse d’espoir. 

En matière de santé, j’entends rendre les soins et les  médicaments accessibles partout sur le territoire. Le  déséquilibre qui existe aujourd’hui entre Libreville et  le reste du pays sera comblé. Partout, des travaux  d’agrandissement ou de réfection des structures sanitaires de proximité ont été lancés. Elles  permettront à tous les Gabonais, où qu’ils vivent, de  bénéficier des meilleurs soins près de chez eux. 

La réforme de l’Office Pharmaceutique National  (OPN), a été également amorcée, de même que la  fiabilisation du dispositif de distribution de  médicaments aux structures sanitaires publiques. Ce  sera le début d’une meilleure disponibilité du  médicament dans nos structures sanitaires et la fin des  faux médicaments et des médicaments périmés au  Gabon. C’est une avancée majeure pour notre sécurité sanitaire.

Afin de permettre à chaque jeune gabonais de trouver  un emploi qualifié, notre système de formation a été  entièrement rénové. L’accent est mis sur la formation  technique et professionnelle. Le but : faire  correspondre l’offre de formation aux besoins  existants sur le marché du travail et faciliter ainsi  l’insertion de nos jeunes dans la vie professionnelle. 

De nouveaux curricula ont été établis dans le domaine  de l’ingénierie électronique, de la mécanique  industrielle ou encore de la menuiserie – ébénisterie. De nouveaux établissements de formation  professionnelle sont en cours de construction et les  anciens en cours de rénovation. C’est le cas du centre  de formation professionnelle de  Mvengue, Ntchengue, ou encore du centre de  formation Basile Ondimba. 

D’autres ont déjà ouverts leurs portes. C’est le cas du  centre de formation professionnelle de Nkok que j’ai  inauguré personnellement et dont les trois cent  cinquante apprenants sont à pied d’œuvre.

Pour créer toujours plus d’emplois qualifiés dans  notre pays, nous nous évertuons à davantage  transformer sur place nos matières premières. 

Nous nous efforçons de réduire notre dépendance  alimentaire. Autrement dit produire dans une large  mesure au Gabon, ce que les Gabonais consomment. Nous faisons en sorte d’être en phase avec les grandes  tendances économiques comme la décarbonation ou  la digitalisation. 

Cette année tout particulièrement, grâce à notre travail visant à renforcer l’attractivité de notre pays et  améliorer l’environnement des affaires, ce qui s’est  traduit par le rehaussement de la notation souveraine  du Gabon, de grands projets ont été signés avec  certains des plus grands groupes et plus grands fonds  d’investissements internationaux. 

C’est le cas dans le domaine de l’énergie avec la  construction du barrage hydro-électrique de Kinguélé  Aval que j’ai évoqué ; dans la filière bois avec la  création de la nouvelle zone économique spéciale  d’Ikolo, l’agriculture avec la création des zone 

agricoles à forte productivité, les mines avec la relance  tant attendue du projet de Belinga considéré  comme la mine de fer non encore développée la plus  importante au monde. 

Ce projet sera le projet industriel phare au Gabon dans les prochaines années. Il permettra de créer des  centaines d’emplois directs, des milliers d’emplois  indirects ; mais aussi de désenclaver l’intérieur du  pays. Il permettra également d’accélérer la  diversification de notre économie et de dégager  davantage de ressources pour financer les projets  d’avenir et les besoins sociaux. 

En 2021, bien d’autres chantiers encore ont été  amorcés. C’est le cas dans le pétrole et le gaz avec la  création d’une centrale à gaz à Owendo, la pêche avec  la mise en production prochaine de l’usine de  conserves de thon et la structuration de la filière 

transformation des produits de la pêche ou encore le  numérique avec la digitalisation des services publics. L’ensemble de ces projets créeront à terme des  dizaines de milliers d’emplois directs et indirects. 

Mes chers compatriotes, 

Il n’y a pas que sur le plan économique que notre pays  se transforme. Sur le plan sociétal c’est également le  cas. 

En 2021, notre droit a été modifié en profondeur dans  le but d’assurer l’égalité entre les femmes et les  hommes. Ces réformes ne sont pas dans le seul  intérêt des femmes. Elles sont dans l’intérêt de tous dans notre pays, des femmes et des hommes. 

Mises en situation, en responsabilité, les femmes  valeureuses démontrent chaque jour leurs  compétences, leur efficacité. Que ce soit dans la vie  politique, la vie administrative, la vie économique ou  la vie sociale. Qu’elles soient médecins, chefs  d’entreprise, enseignantes, magistrates, militaires, policières, ministres, parlementaires, gouverneurs de  province, maires etc… Chacun de nous a quantité  d’exemples en tête.

Chaque jour, elles contribuent à construire notre pays, édifier notre Nation. Demain, grâce à elles, le Gabon  sera plus fort, plus grand, plus créatif, plus innovant et avant tout plus inclusif. 

Tous les Gabonais, filles ou garçons, ont droit à une  égale dignité. Ce droit au respect et à la dignité, nous  le devons particulièrement aux enfants. « Mon rêve », disait Nelson Mandela, « serait une société (…) où chaque  homme, chaque femme et chaque enfant sont traités de manière  égale ». Madiba avait raison. C’est pourquoi je le redis  avec force: les violences physiques et morales, les abus  sexuels à l’encontre des mineurs n’ont pas leur place  dans notre pays. 

Quand les faits sont avérés, qu’ils ont été jugés par un  tribunal, les sanctions doivent être et seront  exemplaires. 

Si le Gabon se transforme à l’intérieur, il se renforce  également à l’extérieur. Dans le concert des Nations et sur la scène internationale, notre pays occupe  désormais une place prépondérante.

Lors de la COP 26 de Glasgow en novembre dernier, le Gabon a été l’un des pays les plus en vue. Dans la  lutte contre le réchauffement climatique, le rôle du  Gabon est internationalement reconnu. Plus  globalement, notre pays est considéré comme l’un des  champions mondiaux de l’environnement. 

Que ce soit la Zerp de Nkok, première zone  industrielle au monde à recevoir la certification «  neutre en carbone » ou le Parc de l’Ivindo qui a été  intégré au Patrimoine mondial de l’humanité par  l’UNESCO, les signes du leadership gabonais en  matière d’environnement abondent. 

A compter de demain, 1er janvier 2022, et pour les  deux années à venir, le Gabon siègera au Conseil de  Sécurité des Nations Unies où il a été élu en qualité de  Membre non Permanent. C’est une énorme  responsabilité et une immense fierté. 

C’est la reconnaissance du rôle majeur que joue le  Gabon en matière de paix, de stabilité et de sécurité  sur le plan régional, continental et international. A cet  égard, saluons et reconnaissons tous, la chance que nous avons au Gabon de vivre en paix. Cette chance, tous les pays ne l’ont pas. Sachons donc l’apprécier et  la préserver. 

En 2022, notre pays devrait intégrer la grande famille  du Commonwealth. Une famille forte de 54 Etats. C’est un tournant géopolitique majeur pour notre pays qui désire dans un monde globalisé, s’ouvrir et adhérer  à un autre espace multi-culturel également porteur  pour notre pays. 

Avec à la clé, de nouvelles opportunités pour nos  jeunes comme pour nos entreprises, par l’apport  diplomatique et économique que le Gabon pourra en  tirer. 

Mes chers compatriotes,  

Un mot avant de vous présenter mes vœux. Un mot  d’encouragement. De chaleureux encouragements à  l’endroit des Panthères qui, dans quelques jours, vont disputer la Coupe d’Afrique des Nations.

Pour le Gabon, les Panthères sont un symbole d’unité, d’appartenance à une même Nation, à un même  peuple par-delà notre diversité. Et je sais que, chacune  et chacun d’entre vous, vous joignez à moi pour  apporter votre soutien à notre équipe nationale. Allez  les Panthères ! Soyez forts. Et rendez-nous fiers. 

Gabonaises, Gabonais, mes très chers compatriotes, 

Je voudrais, vous remercier encore une fois. Vous  remercier toutes et tous. Du fond du cœur. En  octobre 2018 à Riyad en Arabie Saoudite, j’ai subi une  terrible épreuve. Cette épreuve, je l’ai assumée et l’ai  surmontée grâce à la foi. Mais aussi grâce à votre  soutien. Un soutien sans faille que je n’oublierai  jamais. 

Cette épreuve, je l’ai surmontée également grâce à  l’amour de ma Patrie, l’amour de ma famille ; l’amour  de mes parents ; l’amour de mes enfants ; l’amour de  mon épouse. Même au plus fort de la tempête, vous  avez toujours été là. Forts tel un roc. Dieu sait ce qui  aurait pu se passer si je ne vous avais pas tous eu à  mes côtés.

Comme pour tourner définitivement la page, c’est,  trois ans jour pour jour, à l’endroit même où le destin  m’a frappé, à Riyad, que j’ai choisi de débuter  dernièrement une longue tournée diplomatique qui  m’a ensuite conduit à Glasgow, à Rabat et à Paris. 

Cette tournée fut un véritable succès, reconnue  également à l’international. Vous en percevrez bientôt  les retombées. 

Cette histoire, mes chers compatriotes, est la preuve  indéniable que, quelles que soient les circonstances, je  ne vous abandonnerai jamais. Ma détermination est  farouche. Mon énergie est toujours aussi grande. 

En 2021, comme lors des années précédentes, j’ai  toujours été là pour vous tous. 

Je le serai à nouveau en 2022; et au-delà. 

Alors que cette année s’achève, l’heure est venue de  vous souhaiter, à toutes et à tous, une bonne et  heureuse année 2022. Qu’elle vous apporte ce qu’il y  a de meilleur, à vous, à vos enfants et à vos parents. 

Bonheur, santé, prospérité et sérénité. 

Que Dieu vous garde.

Que Dieu vous bénisse. Que Dieu bénisse le Gabon. 

Je vous remercie.

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