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Gabon : dépistages et sensibilisation au cœur de la journée mondiale contre l’hépatite

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Le Gabon à l’instar de la communauté internationale a célébré la journée mondiale contre l’hépatite, ce vendredi 28 juillet 2023, au Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL). Au cours de cette journée, diverses activités ont été menées telles que la sensibilisation des usagers, les consultations et les dépistages volontaires. 

C’était en présence d’Olivier Rebienot Pellegrin, Directeur général du Centre hospitalier universitaire de Libreville, du Pr. Itoudi Bignoumba, président du réseau gabonais contre les hépatites virales (RGHV) que cette journée dédiée à la question susmentionnée a été célébrée. L’initiative a mobilisé plusieurs experts venus faire la lumière sur les hépatites virales.

Un foie pour une vie

Placée sous le thème « Un foie pour une vie », cette rencontre a été l’occasion de sensibiliser le plus grand nombre sur ces pathologies silencieuses. Lesquelles ne sont découvertes qu’en retard, la plupart du temps. À ce propos, le Dr. Olivier Rebienot Pellegrin, a souligné que « il faut savoir que le foie est un organe vital. Une personne qui a des problèmes de foie peut développer plusieurs complications médicales ».

Non sans manquer de rappeler que « l’hépatite B est la plus répandue, et le personnel de santé est exposé aux malades et aux maladies ». Aussi, le Directeur général du CHUL a appelé la population à la vaccination préventive. « Il faut que les gens se fassent vacciner. Population et même le personnel soignant » a-t-il martelé. 

Une situation alarmante

Le président du réseau gabonais contre les hépatites virales a pour sa part fait le point de la situation du Gabon face à cette pathologie. « La réalité, c’est que le problème des hépatites virales est un problème national et les gastroentérologues sont tous à Libreville », a-t-il indiqué. Des propos qui relèvent le besoin des patients qui vivent à l’hinterland.

 
Ces derniers sont obligés d’effectuer des déplacements pour la capitale afin de trouver gain de cause. Et cela inclut, logement, nourriture, frais médicaux pour ne citer que ceux-là. Ainsi, le Pr Itoudi Bignoumba a suggéré qu’ « il faut aussi qu’on ait une politique nationale de formation des futures gastroentérologues pour aller à l’intérieur du pays » a-t-il ajouté.

Esther Kengue

Diplômée en Communication des organisations, l'écriture est une vocation que je mets au quotidien au profit de la rédaction de Gabon Media Time pour servir mon pays.

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