Gabon : Comment la drogue est acheminée à Libreville
Un récent reportage diffusé par Gabon 24 a mis en lumière les rouages du trafic de drogue à Libreville, révélant les stratégies employées par les réseaux pour faire passer ces substances illicites au Gabon. Selon les témoignages recueillis auprès de certains trafiquants, ce commerce illégal repose sur un système bien organisé, exploitant les failles des infrastructures de transport et les points de passage les moins surveillés. Cette situation suscite de vives inquiétudes, notamment pour la Direction générale des services de sécurité (DGSS), en charge de la lutte contre ce fléau.
Le reportage indique que les trafiquants ont recours à trois principaux moyens pour introduire la drogue à Libreville. La première voie, privilégiée pour les grandes quantités, est maritime : les ports, dont celui d’Owendo, servent de points d’entrée stratégiques pour des cargaisons dissimulées dans des conteneurs. Les inspections portuaires, bien que renforcées, ne parviennent pas toujours à contenir ces flux, souvent facilités par des complicités locales.
Le deuxième canal est la voie aérienne, principalement par l’aéroport international de Libreville. Les trafiquants préfèrent les vols de nuit, quand la vigilance des équipes de sécurité est moindre, selon un agent de la DGSS. Bien que la police des frontières multiplie les contrôles, les techniques de camouflage des substances et les réseaux de complicité au sein des aéroports rendent cette tâche complexe.
Enfin, le troisième mode de transport est la route. Aux frontières terrestres, des facilitateurs collaborent avec les trafiquants pour faire entrer les cargaisons dans le pays. Ces individus, souvent des passeurs ou des intermédiaires locaux, connaissent parfaitement les failles des postes de contrôle et exploitent les heures de moindre surveillance pour faire passer les produits.
Face à ces méthodes bien rodées, les autorités gabonaises sont confrontées à un défi de taille. Lutter efficacement contre le trafic de drogue nécessite non seulement un renforcement des mesures de sécurité dans les infrastructures de transport, mais aussi une coopération accrue entre les différents services de sécurité pour démanteler les réseaux de complicité interne.
De cet article J’ai retenu que la drogue rentre au gabon par voie maritime terrestre et aerienne …très drôle, comme c’est léger !