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Gabon : Camélia Ntoutoume invitée à s’expliquer sur le prolongement du calendrier scolaire par les privés

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 Le mercredi 29 mai 2024, la ministre de l’Éducation nationale, de la Formation Professionnelle, chargée de la Formation Civique, Camélia Ntoutoume Leclercq a été auditionnée par la Commission des finances, du budget, de la Comptabilité publique, des Affaires économiques et de la production de l’Assemblée nationale. S’il était question de présenter les crédits alloués pour la mise en œuvre des politiques publiques pour l’exercice 2021 de la mission ministérielle qu’elle dirige, le membre du gouvernement de Transition a également été invité à s’expliquer sur le prolongement du calendrier scolaire par les privés.

Si dans notre article intitulé « Gabon : le curieux prolongement des cours au pré-primaire dans les écoles privées » nous pointions du doigt la rétention des élèves après les examens de fin d’année, notamment au pré-primaire, cette interpellation a semble-t-il retenu l’attention des députés de la Transition. La preuve, profitant de l’audition de Camélia Ntoutoume Leclercq sur la gestion de son département ministériel, les parlementaires n’ont pas manqué de l’interroger sur le non-respect du calendrier scolaire par certains établissements privés.

De la nécessité de faire respecter le calendrier scolaire

En effet, si l’objectif principal de cette audition était l’examen du Projet de loi de Règlement de la mission ministérielle Éducation nationale pour l’exercice 2021, une autre problématique a été soulevée par les députés. Ainsi, les honorables députés ont exprimé leurs préoccupations concernant les conséquences de cette pratique sur les élèves et leurs familles. Il faut dire que bien que les épreuves écrites du Certificat d’études primaires (CEP) soient terminées depuis près de trois semaines et que les résultats aient déjà été publiés, certains élèves, notamment des établissements privés, continuent de se rendre à l’école. 

Or, alors que conformément au calendrier scolaire, les cours pour les classes sans examen devaient prendre fin ce vendredi 31 mai,  plusieurs établissements privés ont annoncé l’arrêt des cours à mi-juin, soulevant des questions sur l’autorité du ministère de l’Éducation. Quand les établissements justifient cette prolongation par des raisons pédagogiques, les parents eux ne voient pour seule motivation que l’appât du gain ; car prolonger les cours permet aux écoles privées de justifier les frais de scolarité pour une période plus longue, augmentant ainsi leurs revenus.

Selon le compte rendu de l’Assemblée nationale, Camélia Ntoutoume Leclercq a reconnu l’existence du problème et a assuré qu’elle s’engageait à y remédier.

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Un commentaire

  1. Il est surprenant de constater que les cours s’arrêtent fin mai alors qu’ils pourraient aisément continuer jusqu’à fin juin voire mi juillet pour reprendre début septembre. Que font les enfants livrés à eux-mêmes au mois de juin? Évidemment si tous ces enfants sont brillants ils ont besoin de vacances mais est ce le cas ?

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